enseignement |
17/06/2009
Le Ministère de l'Education a mis en place un dispositif d’accueil après les cours qui est désormais proposé à chaque collégien ainsi qu’à tous les élèves des écoles élémentaires de l’éducation prioritaire qui le souhaitent.
Xavier Darcos a dressé un bilan positif de cette première année de fonctionnement.
323 millions d’euros sont consacrés à ce dispositif pour l’année civile 2009.
Cet accompagnement éducatif d’une durée de 2 heures, 4 jours par semaine, s’organise autour de quatre domaines:
Selon l’enquête menée par le ministère de l’Education nationale en mai 2009:
147 014 élèves des écoles élémentaires publiques relevant de l’éducation prioritaire bénéficient du même dispositif, soit 26, 9% des élèves des écoles en RAR (réseau ambition réussite) et 24 % des élèves des écoles en RRS (réseau réussite scolaire).
2 640 écoles y participent; 178 écoles élémentaires hors éducation prioritaire font également partie du dispositif. 22 944 intervenants, dont 73,1% d’enseignants, permettent un taux d’encadrement moyen d’1 intervenant pour 6 écoliers.
Dans les écoles élémentaires publiques de l’éducation prioritaire, les 698 767 heures d’accompagnement sont réparties comme suit:
Les professeurs constituent la majorité des intervenants; des assistants d’éducation, des assistants pédagogiques et des assistants de langue contribuent également à l’accompagnement éducatif des élèves, en liaison avec l’équipe pédagogique. Certaines activités sont animées par des intervenants d’associations agréées, des artistes, des étudiants, des personnels des collectivités territoriales… Dans les collèges publics, l’aide aux devoirs représente 65,1 % de ces activités, la pratique artistique et culturelle 20,7%, la pratique sportive 10,4 % et les langues vivantes 3,8 %.
Interrogée par le GDD, Claire Krepper, secrétaire nationale du syndicat enseignant majoritaire SE-Unsa estime que les enseignants perçoivent plutôt bien le dispositif. Il permet en effet à ceux qui le souhaitent d'obtenir un supplément de revenus. De même, un certain nombre d'interventions autrefois bénévoles sont désormais rétribuées.
Elle critique toutefois un système à ressources constantes. De fait, un certain nombre d'actions éducatives en souffrent, comme des activités culturelles, des sorties extra-scolaires....