Point sur la grippe A au 7 octobre

08/10/2009

Durant la semaine du 28 septembre au 4 octobre 2009, le nombre de consultations pour grippe estimé par le réseau Sentinelles reste stable à 217 cas pour 100 000 habitants et se situe toujours au-dessus du seuil épidémique (102 cas pour 100 000 habitants).
En semaine 39, le virus A (H1N1) 2009 représente la quasi-totalité des virus grippaux circulants. Néanmoins, les CNR Influenzae (Centre National de Référence) constatent la circulation de virus respiratoires non grippaux, principalement celle du rhinovirus.
Le nombre total de cas de grippe supplémentaires à la normale saisonnière est estimé à 126 000 consultations, en légère diminution pour la seconde semaine consécutive.
Le nombre de cas graves liés au virus A (H1N1) 2009 survenu cette semaine reste stable par rapport à celui des semaines précédentes.
 

Le calme outre-mer

Dans tous les départements français d’Amérique, l’activité grippale tend à se stabiliser. Sur l’île de la Réunion, l’activité grippale a atteint le pic épidémique en semaine 35. Depuis, la baisse se poursuit.
Au niveau international, la fin de la vague épidémique se confirme dans l’hémisphère Sud. La circulation de la grippe, ininterrompue depuis mai 2009, s’intensifie actuellement dans plusieurs pays de l’hémisphère Nord avec une reprise variable dans le temps et dans l’espace. La situation est relativement stable dans la zone intertropicale, moins touchée par l’épidémie. A ce stade, on ne dispose pas de données fiables pour qualifier la situation en Inde et en Chine continentale.

Pas d'excès d'optimisme

Après la propagation foudroyante de l'épidémie dans le monde entier avant les vacances, les scientifiques craignaient une pandémie massive et dévastatrice. Pour l'instant, il n'en est rien, le nombre de cas total dans le monde, comme le nombre de décès reste modérés.
En France, la situation est plutôt bonne, mais la période de pic de grippe se situe normalement avec les premiers froids qui ne sont pas encore là.
L'heure n'est donc pas encore au soulagement, n'en déplaise à ceux qui crient déjà que l'on a paniqué tout le monde pour rien, on risquerait alors de "rassurer tout le monde pour rien".