santé, soins |
12/10/2009
Lors de chaque vaccination il y a un risque marginal d'incident, par exemple, une réaction imprévue au vaccin ou à son fameux adjuvant (lire notre article du 23/09).
Les experts font un drôle de calcul de rentabilité, entre le risque couru à ne pas se faire vacciner et le risque couru des suites de la vaccination : ils parlent de "bénéfice/risque".
Dans le cas du vaccin contre la grippe A, il y a une querelle entre les "pour" et les "contre". Les "pour" précisent que les 4 vaccins (pour faire simple car il y a 4 laboratoires, 2 approches techniques et des formulations avec et sans adjuvant) sont testés dans les règles de l'art et que l'adjuvant, bien que récent, a maintenant été utilisé des millions de fois sans problème. Les "contre" estiment qu'un vaccin mis sur le marché suivant une procédure d'urgence et un adjuvant très récent ne peuvent apporter toutes les garanties, et quand bien même, toute vaccination porte un risque, marginal certes, mais non nul.
Pour l'instant, en l'absence de véritables conséquences massives de la grippe A sur la population, les "contre" semblent l'emporter. Bien sûr, si une épidémie se déclarait pendant l'hiver, comme le craignent pas mal de scientifiques, l'opinion publique pourrait changer de camp.
Parallèlement, l'association Le Lien se pose la question de savoir comment seraient indemnisées les éventuelles victimes en cas d'incident lors de cette drôle de séance de vaccination collective que l'on nous promet.
Lire ci-dessous.