transports |
18/11/2009
500 millions d'euros, soit le prix d'une quarantaine de rames du nouveau train Francilien, c'est ce que doit dépenser tous les ans la SNCF pour lutter contre les agressions, les incivilités et les dégradations de toutes natures.
Guillaume Pépy à fait le décompte des frais engendrés inutilement par certains comportements devant les élus présents au Salon des maires, le 17 novembre.
Plus de 350 millions d'euros sont consacrés à la sûreté, avec plus de 2500 cheminots dédiés à cette tâche et des installations de vidéo-protection qui sont progressivement installées dans les wagons et les gares.
Chaque jour, une trentaine de voyageurs tire le signal d'alarme, ce qui occasionne de 20 à 40 mn de retard pour le train et génère des perturbations en chaîne sur toute la ligne.
Chaque jour également, 15 personnes sont agressées verbalement ou physiquement, 4 dégradations de train et 30 dégradations de bâtiments sont commises, les plus fréquentes étant évidemment les tags, encore plus pénibles sur des wagons neufs.
Pour agir contre les phénomènes de bandes et réduire les zones d'insécurité, les pouvoirs publics ont mis en place les CLSPD, (Contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance) qui rassemblent régulièrement, élus locaux, opérateurs de transport et représentant des autorités de police et de justice.
Le but, une meilleure information et une meilleure coordination des efforts des uns et des autres pour diminuer les effets de la dégradation des comportements.