environnement, écologie |
29/08/2006
Malgré une évolution contrastée, la qualité de l’air des villes françaises s’est globalement améliorée entre 2000 et 2005. Stable de 2000 à 2002, la qualité de l’air s’est sensiblement détériorée en 2003 puis s’est améliorée en 2004 et 2005, avec un niveau de pollution inférieur de 10% à celui des années 2000-2002. Cette évolution générale résulte à la fois d’une tendance à la baisse des émissions primaires et des effets des conditions météorologiques.
L’amélioration de la qualité de l’air est variable selon la taille de l’agglomération et selon les polluants. Entre 2000 et 2005, les villes de taille moyenne (entre 250 000 et 1 000 000 habitants) ont enregistré une baisse de 17% de l’indice de pollution de l’air contre 12% pour les agglomérations de plus d’un million d’habitants et 9% pour les villes plus petites (entre 100 000 et 250 000 habitants).
Le dioxyde de soufre contribue beaucoup à la baisse de l’indice global, l’indice de ce polluant ayant diminué de 33% en 5 ans. Les réglementations plus sévères sur les émissions des grandes installations de combustion et des transports ont fortement contribué à cette baisse depuis 1990. L’indice du dioxyde d’azote est en baisse de 10% depuis 2000 alors que celui des concentrations de particules fines a décru de 7%.
Par contre l’ozone a seulement retrouvé en 2005 son niveau de 2000, les réductions de 2004-2005 compensant les hausses de 2001-2003. L’ozone est un polluant qui se forme par réaction chimique favorisée par l’ensoleillement à partir notamment des composés organiques volatils, du monoxyde de carbone et des oxydes d’azote. Le réchauffement climatique risque ainsi de renforcer la fréquence des conditions favorables à la création d’ozone. Ce gaz sera donc probablement déterminant dans l’évolution future de la qualité de l’air en France.