emploi |
01/10/2006
Près de 13 600 000 missions d’intérim ont été effectuées en 2005 contre 13 800 000 au cours de l’année 2004.
Cette légère baisse de l’intérim se combine avec une quasi-stabilité de la durée moyenne des missions: 9,8 jours contre 9,9 jours en 2004. En décembre 2005, le nombre d’intérimaires est estimé à 636 900 contre 618 800 en décembre 2004 (+ 2,9 % en un an).
Comme les années précédentes, c’est la forte proportion de missions courtes qui caractérise le travail intérimaire: en 2005, on compte 23,3 % de missions réalisées sur une journée et 60,3 % de missions qui ont duré une semaine au plus (+ 0,3 point par rapport à 2004).
La durée moyenne des missions est soumise à une très forte saisonnalité: elle varie selon les périodes considérées durant l’année aussi bien au niveau des semestres (missions courtes au premier semestre et missions longues au second) qu’au niveau des mois (missions longues les deux mois d’été et en décembre, courtes en début d’année).
Les hommes effectuent des missions plus longues que les femmes (1 jour de plus en moyenne). Ceci s’explique en grande partie par la répartition sectorielle des missions: les missions sont plus longues dans la construction (13,9 jours en moyenne) que dans l’industrie (11,4 jours) et surtout le tertiaire (7,0 jours). Par rapport à 2004, la durée moyenne diminue légèrement dans l’industrie et la construction et reste stable dans le tertiaire.
Sur le plan régional, les durées moyennes les plus longues (plus de 11 jours) se situent en Alsace, en Franche-Comté et en Rhône-Alpes.
Ces régions présentent en effet un nombre important de missions dans le secteur de l’industrie. À l’inverse, la Basse-Normandie possède la durée moyenne la plus faible (8,6 jours).