automobile, 2 roues |
16/10/2007
La part de l’automobile dans le budget des ménages est quasi stable depuis 1990, autour de 12 %. De 1998 à 2006, les Français ont consacré en moyenne et par an 12,3 % de leur budget à l’acquisition d’un véhicule et à son utilisation . Entre 1990 et 1997, cette part était de 12,4 %. L’accroissement continu du parc automobile est compensé par une moindre utilisation des véhicules.
Ainsi, l'INSEE note :
- une nette hausse des carburants,
- une nette hausse des pièces détachées,
- une forte augmentation du coût des réparations depuis 1998. Les prix de l’entretien et de la réparation des véhicules (hors achats de pièces détachées et accessoires) ont augmenté d’environ 35 %, soit presque 2,5 fois plus que l’inflation. La hausse est d’en moyenne 5 points par an depuis 2001. Les équipements de haute technologie nécessitent en effet une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée et des investissements techniques plus pointus.
Bref, les prix des consommations liées à l’automobile ont augmenté nettement plus rapidement que l’inflation générale, surtout depuis 2004.
Mais les progrès technologiques et les changements de comportements des consommateurs ont, dans le même temps, réduit les volumes de ces consommations :
- la hausse des prix des véhicules neufs reste modérée compte tenu de la concurrence entre les différents constructeurs
- le parc automobile a par ailleurs vieilli, les français changent moins souvent de voiture : l’âge moyen d’un véhicule est passé de 7 ans en 1998 à 7,7 ans en 2005.
- la baisse des prix des assurances fait diminuer la part de ce poste. La baisse du kilométrage moyen annuel, les efforts de prévention routière et une plus grande sûreté des véhicules ont fait descendre ce taux à 47 ‰ en 2005. De même, les vols, incendies de voiture et autres dommages causés aux véhicules hors responsabilité civile ont diminué ces dernières années.
- les ménages ont modéré la hausse de leurs dépenses en carburants en optant plus souvent pour le diesel. La part des immatriculations de véhicules diesel est en effet devenue majoritaire (56 %) en 2001 et oscille aux alentours de 70 % depuis 2004
- enfin, l’accroissement continu du parc automobile est compensé par une moindre utilisation des véhicules. Les hausses des prix des carburants, en 1999-2000 et depuis 2004, ont entraîné une décélération de la circulation automobile, et même une baisse en 2005. Le nombre moyen de kilomètres parcourus par véhicule par an diminue depuis 2002.