environnement, écologie |
23/10/2007
France Nature Environnement demande que la table ronde finale du Grenelle de l’environnement, qui se tiendra les 24 et 25 octobre, ne soit pas une opération de communication avec une surenchère entre acteurs.
FNE demande:
- que les mesures qui sont au fondement de toutes les autres soient examinées en priorité et fassent l’objet d’accords,
- que le Grenelle n’accouche pas que de mesures qui reviennent à appliquer les lois existantes. Appliquer le droit de l’environnement serait certes un progrès mais ne suffit pas.
Pour Sébastien Genest, président de FNE: Sur le fond, France Nature Environnement sera particulièrement attentive à ce que ce Grenelle n’accouche pas de mesurettes plus ou moins spectaculaires mais bien d’un accord sur des réformes profondes et de long terme. Il faut que les mesures qui sont au fondement de toutes les autres soient examinées et débattues en priorité. Le but de FNE est ce que le Grenelle permette l’avènement d’une démocratie écologique et une évolution de notre modèle économique. Sans cela, il est vain de penser changer les choses .
Arnaud Gossement, porte parole de FNE ajoute: la table ronde doit être l’acte I du dialogue environnement et non l’épilogue d’une opération de communication. FNE souhaite que la table ronde ne soit pas qu’un point d’étape qui aboutisse à une synthèse générale des travaux. FNE souhaite des accords sur des réformes institutionnelles, fiscales et économiques, car, sans financement, par exemple de la protection de la biodiversité, il sera difficile de créer un point de rupture.