banque, argent |
29/10/2007
A un moment où le gouvernement se penche sur le pouvoir d'achat des Français, l'AFUB rappelle la nécessité de réduire les taux d'intérêt. Elle souhaite ainsi rendre aux consommateurs leur pouvoir d'achat fortement écorné par la pratique des crédits permanents (revolving).
L'AFUB dénonce le caractère artificiellement élevé de ces taux (14,89 % en moyenne), notamment au regard des prêts personnels similaires qui sont deux fois moins chers avec un taux moyen de 6,70 % . Elle regrette que les consommateurs n'aient pas bénéficié de la guerre des taux que se livrent les prêteurs en matière de crédit immobilier et de crédits personnels.
Enfin, elle dénonce la grande facilité, voire la complaisance, les pratiques agressives de commercialisation (notamment de manière forcée sur les lieux de vente) qui conduisent à l'obtention de ces prêts coûteux qui contribuent à l'endettement excessif des ménages.