santé, soins |
23/11/2007
Acné et mal-être vont parfois de paire, notamment chez l'adolescent.
L'Afssaps signale que depuis 1985, une quinzaine de cas de suicide et une vingtaine de cas de tentative de suicide ont été déclarés en France chez des patients traités par l'isotrétinoïne (Roaccutane, Curacne, Procuta, Contracné...), autorisé pour le traitement des acnés sévères.
Les cas de suicide concernent majoritairement des patients avec des antécédents psychiatriques tels qu’une dépression. Cependant, les études publiées n’ont pas permis à ce jour de démontrer une association entre la dépression et la prise d’isotrétinoïne.
L’Afssaps recommande toutefois une vigilance particulière vis à vis des patients présentant des antécédents psychiatriques, et préconise l’arrêt précoce de l’isotrétinoïne en cas de signes évocateurs de dépression. Dans le doute, rapprochez-vous de votre médecin.