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28/05/2008
A quelques semaines des vacances d'été, voilà une mauvaise nouvelle de plus, la révélation par les autorités sanitaires de la présence en Méditerranée depuis quelques années d'une algue toxique : l'Ostreopsis ovata.
Les risques sont des symptômes grippaux (douleurs, fièvres...), mais aussi des diarrhées, parfois violentes.
Dangereuse par simple inhalation, toutes les activités sont concernées, baignade, mais aussi pêche, sports nautiques...
Mais pas de panique, il suffit de rester vigilant.
On nous parlait déjà de la Caulerpa Taxifolia, jolie algue verte qui envahit les côtes méditerranéennes, la micro-algue Dynophisis qui rend nos fruits de mer non consommables, voici une autre micro-algue, l'Ostreopsis ovata, qui pourrait nous dégoûter des loisirs en bord de mer.
Jusqu'alors peu fréquente et plutôt habituée aux mers tropicales, elle serait favorisée chez nous par le réchauffement climatique, la pollution aux nitrates et le calme des eaux ces derniers étés.
L'InVS la signale sur les côtes italiennes, grecques et espagnoles et un peu en France. La période cruciale se situe au plus chaud, soit en juillet août.
La micro-algue produit une toxine particulièrement active. Quand sa concentration dans l’eau de mer est importante, le simple fait de respirer les embruns pendant une longue période (4 ou 5 jours) suffit à déclencher les symptômes : rhume, toux, fièvre, difficultés respiratoires et irritations de la bouche, de la gorge et des yeux. Ces signes apparaissent 2 à 6 heures après l’exposition et cessent généralement en 24 à 48 heures.
On peut également souffrir de rougeurs et de démangeaisons.
La toxine est également néfaste aux poissons et crustacés qui périclitent et aussi la concentrent dans leur chair. Dans les pays tropicaux, des intoxications alimentaires par des coquillages ou des poissons contaminés ont été observées. Dans nos régions, aucune intoxication alimentaire issue de produits de la mer n’a été observée à ce jour.
Inutile de verser dans la psychose.
Une dispositif de surveillance a été mis en place. Il tient compte de la situation météo, des signalements sanitaires et des observations sur place.
Les vacanciers sont donc invités à rester attentifs aux informations données sur le littoral et surtout à respecter les interdictions temporaires mises en place éventuellement.
Enfin, sur le moyen terme, la lutte contre la pollution aux nitrates et contre le réchauffement trouvent une justification supplémentaire, si cela était encore nécessaire.