emploi |
31/08/2008
En 2007, en France 25,6 millions de personnes de 15 ans ou plus avaient un emploi, 2,2 millions étaient au chômage et 21,6 millions étaient inactives.
Mais ces chiffres dépendent bien sûr de la différence que l'on fait entre un chômeur et un inactif.
En Europe, et désormais en France, après bien des palabres, c'est la définition du BIT (Bureau international du travail) qui fait référence. Pour ce dernier, un chômeur doit être notamment en recherche active (il y a des critères précis, le simple fait d'être inscrit à l'ANPE ne suffit plus).
Une personne a un emploi si elle a travaillé ne serait-ce qu’une heure pendant une semaine de référence ; un chômeur au sens du BIT n’a pas d’emploi, en recherche un activement et est disponible dans les deux semaines pour l’occuper ; un inactif n’a pas d’emploi et n’est pas chômeur .L'Insee s'est notamment attaché à comprendre qui sont ces inactifs et combien ils sont.
C'est donc près de 800 000 personnes qui "allègent" les chiffres du chômage sans pouvoir trouver un emploi.
Parmi les 21,6 millions d'inactifs (enfants, retraités...), il y a près de 3 millions de personnes qui voudraient travailler.
La majorité des inactifs souhaitant travailler ne sont pas disponibles pour le faire à brève échéance, surtout pour des raisons familiales ou personnelles, généralement parce qu'ils gardent des enfants ou qu'ils aident un proche (commerce, handicap...).
Certains demandeurs d'emploi sont découragés. Ils considèrent, à tord ou à raison, que leur recherche serait vaine (en raison de l'inadéquation ou l'absence de diplômes, d'expérience... avec le marché du travail).
Sur les 800 000 inactifs qui souhaitent travailler (quand même 26,8% des personnes sans emploi souhaitant travailler), 290 000 sont disponibles dans les 2 semaines pour occuper un emploi.
Parmi ceux qui ont un emploi, tous ne l'occupent pas à temps complet. En outre, 5,5 % des personnes ayant un emploi sont dans une situation de sous-emploi, c’est-à-dire (principalement) ont un emploi à temps partiel, souhaitent travailler davantage et sont prêtes à le faire.