automobile, 2 roues |
16/09/2008
La commission de l'industrie du Parlement Européen soutient la proposition de la Commission d'au moins 10% d'énergies renouvelables dans les carburants routiers d'ici 2020. 40% de ces énergies renouvelables devraient provenir de sources durables (hydrogène, électricité, biocarburants de "deuxième génération" issus de déchets ou d'algues - plutôt que des biocarburants traditionnels).
La commission parlementaire a décidé de fixer un objectif intermédiaire de 5% d'ici 2015 pour les énergies renouvelables dans les carburants routiers. Egalement, l'objectif de 10% d'énergies renouvelables en 2020 est maintenu.
Ces objectifs devrait permettre à l'Union Européenne d'atteindre l'objectif global d'au moins 20% d'énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie d'ici 2020.
Présentés dans un premier temps comme une solution miracle, les biocarburants ont ensuite été accusés de tous les défauts. Hausse des prix des céréales, pollution des sols par les engrais et les pesticides, déforestation.... D'autant que les écologistes les plus actifs souhaitaient, eux, la limitation drastique des transports en général et des transports individuels en particulier. Remplacer un carburant par un autre constituant à leur yeux un moyen de facilité.
De fait, les "bons biocarburants", appelés biocarburants de seconde génération, devraient être fabriqués à partir de matière non alimentaire et généralement mise au rebut, comme les déchets agricoles ou de l'ameublement par exemple.
Sur les 5% de carburants utilisés pour le transport routier, 4% pourraient consister de biocarburants traditionnels dits de la "première génération" et au moins 1% devrait provenir de nouvelles alternatives qui n'entrent pas en concurrence avec la production alimentaire, selon la commission parlementaire.
L'objectif de 10% d'ici 2020 devrait être revu d'ici 2014
La commission a soutenu l'objectif de 10% d'ici 2020 mais a indiqué qu'au moins 4% de tous les carburants utilisés dans les transports devrait provenir de biocarburants de seconde génération, d'électricité ou d'hydrogène.
D'ici 2020, les transports devront consommer 20% d'énergie en moins qu'en 2005.
Dans cet objectif, la FNAUT, dans le cadre de la Journée du Transport Public organisée le 17 septembre, enfonce le clou dans le pneu et milite pour la marche, la bicyclette et les transports en commun. Lire ci-dessous.