emploi |
26/11/2008
Créer son emploi, se mettre à son compte, c'est lourd. Bien sûr, il faut d'abord assurer l'activité propre de l'entreprise, mais il faut également répondre à toutes les obligations administratives (impôts, URSSAF...). Pire, dès que l'on s'installe, le compteur tourne et il faudra tôt ou tard passer à la caisse, que l'on ai ou pas réalisé un bon chiffre d'affaires.
Bref, la marche est haute quand on n'est pas certain que le projet va bien fonctionner et qu'on en retirera suffisamment de revenus.
C'est pour simplifier les formalités quotidiennes et assurer un départ en douceur que le gouvernement a créé le statut d’auto-entrepreneur.
L'objectif est d'atteindre 100 000 auto-entrepreneurs au premier semestre 2009 et autant pour le deuxième, en espérant au global de 500 000 nouveaux entrepreneurs par an, chiffres probablement optimistes.
Ce nouveau statut juridique d’auto-entrepreneur, issu de la loi de modernisation de l’économie, sera lancé au 1er janvier 2009.
Il est accessible à tous ceux - salariés, jeunes, chômeurs et retraités - qui souhaitent obtenir un complément de revenus, pour tout type de métier. La seule restriction: déclarer un chiffre d’affaires inférieur à 80 000 euros pour une activité commerciale et de moins de 32 000 euros pour les services.
Ce statut peut convenir pour quelqu'un exerçant une activité individuelle nécessitant peu de locaux ou de matériel spécifique : petits travaux de bricolage, transports occasionnels de personnes valides, activités artistiques....
Attention, contrairement à un statut de chef d'entreprise, l'auto-entrepreneur est moins bien protégé, notamment en cas de faillite ou si une responsabilité quelconque était engagée. Lorsque l'on est propriétaire de son habitation, il est conseillé, par exemple, de rédiger une déclaration d'insaisissabilité chez un notaire.
Le statut d’auto-entrepreneur apporte plusieurs avantages:
Toutes les infos sur le site du Ministère www.lautoentrepreneur.fr