santé, soins |
23/02/2007
En France, la corpulence des femmes comme des hommes a fortement augmenté depuis 1981, avec une accélération depuis les années 1990. Cette évolution concerne aussi bien les jeunes que les plus âgés. Toutefois ce processus n’a pas touché également tous les groupes sociaux. Les différences géographiques se sont renforcées entre le Nord et l’Est, où la prévalence de l’obésité est la plus forte, et l’Île-de-France et la zone méditerranéenne, où elle est plus faible. De même, l’écart entre les catégories socioprofessionnelles s’est fortement accru: l’obésité augmente beaucoup plus vite depuis 1992 chez les agriculteurs ou les ouvriers que chez les cadres et professions intellectuelles supérieures. Contrairement aux femmes, les hommes les plus pauvres ne sont pas les plus corpulents.
Parallèlement, de plus en plus de personnes déclarent suivre un régime amaigrissant mais ce ne sont pas les plus touchées par l’obésité, signe que les inégalités en matière d’obésité pourraient continuer à croître.