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09/01/2009
Décidément, il y a des modes pour tout. Celle de la crainte d'une épidémie mondiale (on parle de pandémie) de grippe aviaire s'est estompée. Pourtant les indicateurs ne sont ni au rouge, ni au vert. Explication.
Jusqu'alors, la grippe aviaire s'est à peu près toujours transmise de l'oiseau (volaille) à l'homme, pas de l'homme à l'homme.
La crainte des scientifiques, connaissant la capacité de mutation permanente des virus grippaux et leur capacité foudroyante à se répandre, c'est la naissance d'un virus de la grippe aviaire qui se transmettrait entre humains. Le nombre de décès pourrait alors atteindre plusieurs millions dans le monde.
Jusque là, ce cas de figure ne s'étant pas produit, le monde se rendort et s'inquiète sur d'autres sujets. Pourtant la menace n'a pas vraiment changé.
Un nouveau cas de grippe aviaire a été confirmé le 6 janvier 2009 à Pékin. Il s’agit d’une jeune femme de 19 ans, décédée le 5 janvier. Aucun foyer de la maladie n’a été confirmé mais elle avait acheté des canards sur un marché.
Depuis 2003, 393 cas de grippe aviaire A(H5N1) dont 248 décès, ont été rapportés dans 15 pays. Mais un seul nouveau pays (le Bangladesh) a signalé un cas en 2008.
En 2008, 42 cas de grippe aviaire, dont 31 décès ont été signalés dans 6 pays.
En 2008, l’Indonésie reste le pays le plus touché, même si le nombre de cas a baissé d’environ 50 % en 2008 par rapport à 2007.
Le virus de la grippe aviaire continue de circuler sur les trois continents touchés depuis le début de l’épidémie en 2003 : Asie, Europe et Afrique.
21 pays sont actuellement concernés :