transports |
21/01/2009
De l'avis général, SUD a poussé le bouchon beaucoup trop loin avec les grèves de ces derniers temps, notamment les arrêts complets de circulation pour des motifs qui restent plutôt discutables.
Dans 2 ans, les cheminots seront soumis à la concurrence du privé. Et ce jour là, la sympathie de l'opinion publique, pourtant précieuse pour négocier, ne leur est pas acquise. Lire ci-dessous le sentiment de la FNAUT (Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports).
Et que dire des syndicats français dont l'influence s'amenuise en même temps que leur vieil outil de lutte : le service publique à la française. Pour eux ce mouvement restera peu rentable sur le plan de l'image si l'on compare le nombre de cheminots grévistes aux nombre d'usagers mécontents (syndiqués ou pas) .
Dans ce mouvement, les grévistes ont fait un large usage de 2 astuces discutables : la grève de 59 minutes et le droit de retrait.
Or le droit de retrait n'est pas vraiment rédigé pour paralyser une région entière. Lire également ci-dessous l'analyse de l'iFRAP sur ce point.