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05/05/2011
L'arrêt du 28 avril 2011 de la Cour de Cassation détermine de manière quasi-définitive que la SNCF n'est pas tenue de dédommager ses voyageurs pour toutes les conséquences qui découlent du retard d'un de ses trains (contrat commercial manqué, voyage reporté, avion loupé, frais d'hôtel...).
Alors que la ponctualité des trains se dégrade (intempéries, pannes, dégradation, grèves...), nous comptons de plus en plus sur les moyens de communication et de transport dans un monde qui s'est habitué à travailler à flux tendu. Les conséquences financières d'un retard minime peuvent donc se révéler très importantes mais la Cour de Cassation a estimé que le SNCF n'avait pas connaître les projets de ses clients.
Depuis le 1er mars 2011, une directive européenne fixe les conditions d'indemnisation en cas de retard d'un train grandes lignes lorsque celui-ci est imputable au transporteur :
Téléchargez l'Arrêt n° 385 du 28 avril 2011 - retards SNCF.