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| enfants, ados |
(doc. )
25/09/2014
Seulement 16% des enfants non encore scolarisés sont accueillis en crèche alors que l'objectif européen pour les moins de 3 ans était de 2 fois plus pour 2010. Diverses raisons sont invoquées par la puissance publique pour expliquer cette différence, mais la principale reste le nombre de places nettement insuffisant. Dans les pays d'Europe du Nord, la proportion est tout autre, pour exemple, 56 % des enfants danois sont accueillis dans une crèche.
Bien que 32 % des parents préféreraient voir leur enfant accueilli en crèche, la réalité est bien différente :
Les zones rurales sont très peu équipées en places de crèche et les places restent souvent concentrées dans les grandes métropoles.
Ainsi, Paris dispose de 38 places pour 100 enfants, alors qu'au plan national, la moyenne n'est que de 16%.
Au delà de l'organisation complexe à mettre en place (locaux adaptés, recrutement du personnel, sécurité à vérifier...) et du coût plus difficile à supporter pour les petites communes, l’accueil des jeunes enfants n’est pas forcément une priorité pour les élus locaux.
Au delà des incantations rituelles sur l'égalité des sexes, il faut bien reconnaître que la femme est souvent obligée de sacrifier une partie de sa carrière professionnelle au profit de la garde de ses enfants en bas âge. Et même lorsqu'une place en crèche est obtenue, les horaires réduits de l'accueil en crèche ne sont pas toujours compatibles avec le cumul vie professionnelle active et temps de transport.
La première mesure efficace sur l'égalité homme-femme résiderait donc dans la possibilité de disposer d'un moyen de garde sûr et pratique.
A âge égal, les enfants nés en début d’année, de janvier à avril, ont plus de chance d’être accueillis en crèche que ceux nés en octobre, novembre et décembre. La raison en est simple, elle tient essentiellement dans le départ des enfants plus âgés qui rentrent à l’école maternelle et libèrent ainsi l’essentiel des places en septembre.
Les parents estiment que la crèche est bénéfique au développement social de l’enfant, à son éveil et son autonomie. En outre, l’apprentissage de la vie en collectivité prépare l’entrée à l’école maternelle.
Les parents apprécient aussi la sécurité et le professionnalisme qu'offre le personnel ainsi que l’environnement adapté aux tout-petits.
Sans surprise, les principaux griefs qu'ils font à la crèche résident dans les contraintes d'horaire, souvent peu compatible avec une activité professionnelle épanouie, ainsi que des anomalies dans le respect du rythme de l’enfant (tant pis si il y aurait plus à dire encore sur le rythme à la maison...).