enseignement |
Luc Chatel dans une classe de CM2
(doc. Yalta Production)
07/12/2010
L'OCDE vient de publier les résultats de son étude PISA qui est menée tous les 3 ans auprès de jeunes de 15 ans dans une soixantaine de pays.
Les tests portent sur la lecture, la culture mathématique et la culture scientifique et se présentent sous la forme d’un questionnaire de fond.
Plutôt que la maîtrise d’un programme scolaire précis, PISA teste l’aptitude des élèves à appliquer les connaissances acquises à l’école aux situations de la vie réelle.
Le moins que l'on puisse dire est que l'image de la culture française en prend un coup.
Comparativement aux autres pays étudiés, si la France n'a pas à rougir de son enseignement, elle n'a pas non plus à s'en satisfaire. Les élèves français se classent 22e sur 65 (34e sur 100) en compréhension de l'écrit et en culture mathématique et 27e sur 65 en culture scientifique (42e sur 100).
En commentant les résultats, Luc Chatel, le ministre de l'Education nationale, a reconnu que les 2 faiblesses de notre système éducatif sont le lien entre milieu social et réussite scolaire ainsi que le nombre croissant d'élèves en difficulté (20%).
En gros, les élèves n'ont que 2 alternatives avec le modèle éducatif français : le succès ou l'échec. Ce problème n'est pas nouveau, mais il a tendance à s'accentuer au fil des années, malgré les différents dispositifs d'accompagnement personnalisé mis en place (voir aussi notre fiche échec et difficultés scolaires.