handicap |
cour du lycée Van Gogh d'Ermont
(doc. Yalta Production)
03/06/2010
Luc Chatel et Nadine Morano viennent de signer une convention avec 4 associations dans le but de pérenniser la fonction d'AVS (Auxilliaires de Vie Scolaire). Le rôle des AVS est de permettre à certains jeunes handicapés de pouvoir suivre leur scolarité dans les établissements scolaires classiques.
Cette convention a été signée par la Ligue de l’enseignement, la Fédération nationale d’associations au service des élèves présentant une situation de handicap (FNASEPH), la Fédération générale des pupilles de l’enseignement public (FG PEP) et Autisme France.
Ce statut a déjà fait l'objet de nombreux débats. Les AVS se trouvent à la croisée de 3 politiques sociales fondamentales :
Malheureusement, ce noble but se traduit dans les faits par un statut précaire, ou plutôt 2 :
Curieusement, on a donc créé à l'époque des sortes d'"emplois parking en attendant mieux" qui permettaient à la fois de répondre aux besoins du handicap et à la lutte contre le chômage. C'était en 2003. Les 6 ans de contrats sont donc terminés, sans que l'on sache vraiment où vont aller ces salariés d'un nouveau genre, ni comment répondre aux besoins du handicap, qui n'ont pas changé.
Pas question d'augmenter les effectifs de l'Education nationale, mais il faut également éviter que des personnes motivées et bénéficiant d'une expérience disparaissent dans la nature. La conclusion d’une convention-cadre entre le ministère de l’Education nationale et les associations de personnes handicapées, vise donc à permettre la poursuite du recrutement, par ces associations, des AVS dont le contrat ne peut être renouvelé par le ministère.
Les coûts salariaux devraient être pris en charge à l'identique par le ministère.
L’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) a refusé de signé la convention. 2 points restent à ses yeux non résolus :