environnement, écologie |
pollution de l'air
(doc. Yalta Production)
13/11/2012
En 2010, les taxes pour l'environnement ont rapporté 36 milliards d'euro à la puissance publique.
Leur impact est loin d'être anodin, puisqu'elles représentent 1,9 % du PIB (produit intérieur brut) et 4,4 % de l’ensemble des prélèvements
obligatoires.
Mais ne le dites pas trop fort, elles ont une légère tendance à la baisse et la France se situe au 25e rang des pays de l’Union européenne (UE) (en % du PIB par pays).
Les taxes environnementales n'ont augmenté que de 10% en 10 ans, tandis que les prix à la consommation on progressé de + 18,5 % en dix ans.
Quand à l'ensemble des prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales), entre 2000 et 2010, ils se sont envolés à un rythme très supérieur à l’inflation (+ 29 %).
Cependant, cette baissa n'est pas un phénomène purement français, dans la grande majorité des États membres de l’UE, les recettes fiscales environnementales ont progressé moins rapidement que le PIB entre 2000 et 2010.
La France se situe en dessous de la moyenne des pays de l’UE (2,4 %) et de ceux de la zone Euro (2,3 %).
Avec des recettes fiscales environnementales équivalant à 4 % de leur PIB, le Danemark et les Pays-Bas se placent nettement au-dessus de la
moyenne européenne.
Dans le discours officiel, les taxes sur la pollution et les ressources viseraient à réduire les rejets de polluants dans l’air, l’eau ou les sols ainsi que les prélèvements de ressources naturelles. Bien sûr, comme pour toutes les taxes, ce n'est pas si incitatif, mais c'est au moins moral, toute activité humaine, industrielle ou de transport a des répercussions négatives sur l'environnement et génère des déchets qu'il faut bien trier, filtrer, recycler...
Mais s'il s'agit bien d'une incitation, alors demain, nos voitures pollueront beaucoup moins, les français rejetteront beaucoup moins de déchets,
et fort logiquement, la taxe diminuera dans les mêmes proportions. On peut rêver...