revenus, aides sociales |
bidonville aux portes de Paris
(doc. Yalta Production)
02/04/2010
Certains chiffres donnent le tournis : 116500 euros pour un voyage en jet privé pour Alain Joyandet (après celui de Christian Estrosi), 4,8 millions de salaire (plus ou moins auto attribués) pour Antoine Zacharias. Mais à côté, 2 millions de français aux minima sociaux et 3 millions de chômeurs doivent survivre avec des sommes qui oscillent souvent entre 460 et 1000 euros, sans parler de ceux qui ne gagnent que 80% du SMIC, des handicapés, des retraités...
Comment peut-on survivre avec quelques centaines d'euros par mois, à peine de quoi faire face à un loyer ? C'est probablement la banalisation de ce phénomène qui a pesé dans les urnes lors des élections régionales.
Dans notre dernier article sur le RSA, nous avions salué grâce à ce système la suppression de l'effet de seuil qui supprimait brutalement le RMI dès le premier centime de salaire perçu, ainsi que la relative souplesse du système.
A l'origine, le RMI n'était destiné qu'à permettre la survie de quelques accidentés de la vie. Malheureusement, la situation économique fait que le système RMI / RSA est en voie de généralisation. Inquiétant.
Patrick, d'Angers, a tenu a rappeler que le RSA ne se rajoutait pas simplement aux autres aides, mais que son calcul tient compte de tous les revenus du foyer (voir notre fiche RSA). Evidemment, à la sortie, le résultat n'est pas vraiment miraculeux. Lire ci-dessous.