consommation, vie quotidienne |
27/02/2007
Une enquête a été menée au 3e trimestre 2006 dans 13 régions françaises sur les eaux minérales naturelles embouteillées en France ou originaires de l'Union européenne.
L'objectif était de déterminer les teneurs résiduelles:
- en fluor sur des eaux susceptibles de présenter des taux supérieurs à 1,5 mg/l mais ne comportant pas dans leur étiquetage l'avertissement relatif à la présence de fluor au-delà de ce seuil;
- en bromates et en bromoformes pour les eaux susceptibles d'avoir été traitées à l'air enrichi en ozone mais ne faisant pas référence à ce traitement dans l'étiquetage;
- en arsenic, en baryum et en manganèse.
45 échantillons ont été analysés dont 17 en provenance d'autres Etats membres de l'Union européenne.
10 ont été jugés non conformes dont 3 en provenance d'Allemagne (1) et d'Italie (2);
3 échantillons ont été déclarés " à suivre ". Les anomalies concernent, pour l'essentiel, des déficits en minéraux par rapport aux teneurs indiquées (magnésium notamment) ou des dépassements par rapport à des normes maximales (baryum, fluor, manganèse):
La plupart des opérateurs implantés sur le territoire national ont mis en place des systèmes de traitement pour respecter les limites maximales des constituants naturellement présents dans les eaux conditionnées dont le dépassement peut présenter un risque pour la santé publique.
Il reste que le taux élevé de non-conformités (22%) ne peut qu'inciter la DGCCRF à accroître la vérification de la composition des eaux embouteillées.