automobile, 2 roues |
19/10/2007
En matière de sécurité routière, les associations critiquent depuis des années le "tout répression" et militent pour une amélioration de la formation.
Cela commence évidemment à l'auto-école. Pourtant, les établissements d’enseignement de la conduite peuvent exercer sans contrôle et, pour certains, se permettre des pratiques douteuses, voire dangereuses. Les motards en colère signalent notamment des cours avec plus de 3 motos avec le moniteur sur route ouverte, des élèves seuls sur le plateau de formation, scooter et moto mélangés sur une même heure de conduite…
Or, madame Cécile Petit, déléguée interministérielle à la Sécurité Routière, l’a dit: «les inspecteurs du permis de conduire doivent se consacrer aux examens afin de résorber les délais d’attente pour les candidats…»
La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) et l’Association de Formation Des Motards (AFDM) saluent cette initiative qui a pour but de mettre fin à une situation intolérable de pénurie d'inspecteurs, mais s’inquiètent également du risque qu’elle génère : les établissements de formation à la conduite restent sans contrôle quant au respect des règles d’enseignement liées à l’attribution d’un agrément préfectoral et cette situation risque de perdurer.
Les associations demandent donc à l’administration de ne pas laisser s’installer la gabegie. Elles souhaitent que d’autres agents de l’Etat puissent veiller à l’application des règles administratives définies par le Programme National de Formation (PNF) et s’assurer de la sécurité des élèves en formation en contrôlant les écoles de conduite.