enseignement |
16/11/2007
Le Premier ministre a tenu à préciser les grands axes de la réforme des universités. Pour lui, les inquiétudes des étudiants ne sont pas fondées car aucun des points qu'ils contestent (privatisation, sélection...) ne figurent dans le texte..
Les droits d’inscription
Aucune disposition de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités ne concerne les frais d’inscription. Il s’agit d’une compétence de l’Etat et ceux-ci continueront d’être fixés par arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
La sélection à l’université
L’entrée à l’université reste soumise à l’obtention du baccalauréat. La loi renforce néanmoins le principe de la liberté d’inscription en premier cycle. Elle permet ainsi de s’inscrire dans tout établissement de son académie de résidence, tout en maintenant la garantie d’inscription de chaque étudiant dans l’académie d’obtention de son baccalauréat.
Le statut des universités
Le fait que les universités soient amenées à recevoir des dons, de la part d’entreprises ou de mécènes, n’implique en aucun cas leur privatisation. En effet, les universités resteront seules maîtres de l’usage qu’elles feront de ces dons.
La valeur des diplômes
La valeur des diplômes des universités ne sera pas affectée par la réforme: ils sont et resteront nationaux, fixés par l’Etat.
Le Premier ministre rappelle enfin que pour 2008, les crédits budgétaires des universités bénéficieront d’un milliard d’euros supplémentaires, soit une augmentation de 8 % ou l’équivalent de 400 euros de plus par étudiant. D’ici 2012, un total de cinq milliards d’euros auront été consacrés à l’université.
Pour prendre connaissance de la loi de réforme des universités le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a publié un livret présentant Les clés de la réforme des universités.