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19/12/2007
Rappelons que la convention AERAS permet aux personnes présentant "un risque aggravé de santé" d'obtenir malgré tout une assurance et donc aussi un crédit.
Pour les crédits immobiliers et professionnels, le montant du prêt peut atteindre 300 000 euros, pour les crédits à la consommation, le montant maximum du prêt accordé sans questionnaire de santé peut atteindre 15 000 euros (voir notre fiche "crédit").
Mais un an après l’entrée en vigueur de la convention AERAS, l’enquête de Santé Info Droits révèle une situation très éloignée des objectifs qu’elle s’était initialement fixée.
"Pourtant, le Président de la République s’était lui-même engagé lors de sa campagne à ce que les malades puissent être assurés comme les autres. Bel engagement. Mais la réalité est encore imparfaite ! regrette le CISS.
L’enquête du CISS auprès d'une centaine de personnes montre des améliorations :
- les bénéficiaires avaient entendu parler de la convention,
- les garanties alternatives à l’assurance sont parfois examinées,
- le cadre de la convention (montant et durée des emprunts) répond aux besoins exprimés par les appelants.
Cependant, il reste encore de nombreux points noirs :
- la connaissance du dispositif reste trop vague dans l’opinion,
- il subsiste encore de nombreux refus de la part des assurances,
- l’étendue des garanties reste notoirement insuffisante,
- les surprimes restent très élevées,
- les bénéficiaires n’ont pas le sentiment d’un système qui permet d’être assuré « comme tout le monde ».
Le CISS demande donc que l'on poursuive vers l’objectif d’un réel accès à l’assurance et à l’emprunt pour les « personnes présentant un risque de santé aggravé ».