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14/03/2008
En février 2008, le nombre de personnes tuées sur les routes a baissé de 2,8 % par rapport au même mois de l’année dernière, soit 278 décès contre 286 en février 2007.
Toujours plus d'accidents
En revanche, le nombre de blessés marque une légère hausse de 0,5 % avec 7 331 blessés dont 2 643 personnes hospitalisées. Enfin, le nombre des accidents reste stable avec 5 724, soit un recul de 0,3 %.
Ainsi, on constate qu'il y a toujours plus d'accidents, toujours plus de blessés, mais aussi toujours moins de morts. Dès lors, et au risque de paraître politiquement incorrect, pourquoi ne pas se demander si la politique pratiquée depuis une vingtaine d'années par les gouvernements successifs et presque exclusivement basée sur des données aisément quantifiables (vitesse, taux d'alcool...), n'a pas atteint, voire dépassé ses limites ?
Des véhicules de plus en plus sûrs
En effet, le parc automobile s'est considérablement amélioré ces 10 dernières années. La résistance au crash-test (voir notre fiche) et les performances de freinage ont ainsi considérablement évolué. Cela pourrait suffire à justifier cette nette amélioration de la mortalité routière.
En parallèle, de nombreux professionnels ont dénoncé la mauvaise formation des conducteurs et leur comportement régulièrement aberrant.
Enfin, pour tout parachever, le sentiment est largement répandu dans l'opinion que les forces de l'ordre s'attachent plus au "rendement" qu'à la prévention, par exemple en choisissant de contrôler la vitesse sur une 4 voies limitée à 50 km/h plutôt que devant une école de quartier. Du coup, le comportement réel des conducteurs n'a pas évolué dans le sens d'une responsabilisation, mais plutôt d'une "peur du radar".