santé, soins |
24/07/2008
Difficile d'échapper aux leçons de morale ! Sauvez la planète, ne buvez pas, roulez prudemment, ne manger pas trop, ne fumez pas....
En lançant sa nouvelle campagne contre l'alcool en direction des jeunes, l'INPES sait que sa marge de manoeuvre est faible. "Les jeunes sont
rompus aux discours publicitaires et notamment aux messages de prévention. Ils les décodent facilement et peuvent les rejeter rapidement."
L’Inpes a donc choisi d’adopter un discours réaliste basé sur l’ambivalence du produit : « l’alcool c’est un plaisir jusqu’au moment où… ».
Si les jeunes sont assez peu nombreux à boire régulièrement, ils ont une consommation d’alcool festive ponctuelle et parfois excessive, qui peut être associée à des pratiques dangereuses et présenter des risques : accidents de la route, violence, rapports sexuels non protégés...
Le phénomène en croissance, c'est le "binge drinking", ou ivresse express. Le week-end, les jeunes boivent comme des trous jusqu'à tomber.
Sur la base des enquêtes les plus récentes (Baromètre santé, Escapad, Espad), l’Inpes et l’OFDT dégagent de grandes tendances.
Entre 2000 et 2005, la consommation d’alcool a diminué chez les 18-25 ans, mais elle est restée stable chez les jeunes de 17 ans.
À 12 ans :
À 17 ans :
Près de 6 jeunes sur 10 disent avoir déjà été ivres ;
Enfin, les garçons sont plus concernés par l'usage de l'alcool ou par l'ivresse que les filles.