automobile, 2 roues |
13/12/2007
Il y avait déjà le lièvre levé par l'hebdo Auto Plus et mettant en cause le fonctionnement des radars fixes ou embarqués sur des véhicules. En effet, pour fonctionner correctement et donner une mesure exacte de la vitesse, ils doivent être disposés suivant un angle précis avec l'axe de circulation du véhicule contrôlé, ce qui semble ne pas être toujours le cas.
Voilà maintenant la précision des contrôles effectués sur la vitesse des motos à l'aide de jumelles laser contestée par les Motards en colère.
D'après la FFMC, les premières notices d’utilisation de l’appareil imposent aux forces de l’ordre de viser la plaque minéralogique avant des véhicules, cible inexistante sur un deux roues motorisés. Les versions suivantes, non approuvées par une décision officielle, parleront de « surface plane non vitrée », toujours insatisfaisante.
Un juge de proximité de Carcassonne a récemment émis un doute sur la fiabilité de ces mesures en l'état.
Sans cautionner les excès de vitesse ni réclamer une quelconque immunité pour les motards, la FFMC a souhaité poser le problème à l’autorité judiciaire. Mais malgré ses arguments juridiques, la réponse des juges n’a pas varié: "si le radar ne pouvait pas mesurer la vitesse d’une moto, il afficherait un message d’erreur".
Pour la FFMC, cette motivation trop simple prouve à elle seule l’embarras des juges. Quand à elle, la Cour de cassation a refusé le pourvoi.
Les Motards en colère affichent un fort sentiment d’injustice, voire une certaine suspicion sur l’indépendance des juges.