emploi |
22/01/2008
Christine Lagarde souhaite poursuivre le développement des services à la personne dans la continuité de l'action de Jean-Louis Borloo.
Le bonheur 2.0
Les informaticiens ont l'habitude de numéroter leurs nouvelles versions de logiciel sous la forme 4.0, 4.1, 4.2... Après le Web 2.0 (dont on ne sait pas au juste à quoi cela correspond...), Christine Lagarde nous promet des services à la personne 2.0. Entendez, la même chose mais en mieux. Trop de chômeurs en France, pas assez de vocations dans cette filière qui peine à recruter, aussi la ministre compte miser sur l’attractivité des métiers et la valorisation de leur image auprès des demandeurs d’emploi et des Français en général.
Mais les moyens sont limités pour y parvenir :
- développer la formation professionnelle,
- accorder une meilleure rémunération,
- mettre l’accent sur la validation des acquis de l’expérience.
Une nouvelle concertation
On a rarement autant discuté sous les lambris de la République. Christine Lagarde va lancer une concertation réunissant tous les acteurs du secteur afin d’étudier toutes les propositions "dès lors qu’elles sont faisables" (ce qui laisse peu de marge de manoeuvre, tant cette activité est soumise à la pression des coûts de main-d'oeuvre).
Le marché de l'emploi du service à la personne
Le CAS (Centre d’Analyse Stratégique) estime que le nombre d’emploi dans les métiers d’aides aux personnes fragiles devrait passer de 1,366 million en 2005 à 1,718 million en 2015.
Mais comme, 321 000 personnes partiront en retraite d’ici 2015, c’est donc près de 673 000 postes qui devront être pourvus dans les dix ans.