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31/03/2008
Sans prétendre être des modèles de vertus, sommes nous les seuls à ressentir de l'écoeurement à la suite du déchaînement médiatique que suscite le drame de cette pauvre femme ?
Il est parfaitement légitime en effet de s'exprimer sur l'euthanasie, répéter les principes de respect de la vie, comme ceux du désir du malade. Soit, mais était-il nécessaire d'exhiber cette malheureuse femme et sa famille en couverture des journaux ? Fallait-il afficher partout son nom comme un vainqueur de la Star'Ac et venir la filmer chez elle ? Certainement pas. Les derniers instants de la malade entourée de ses proches méritaient sûrement un peu plus d'intimité et de respect.
Alors, qui est coupable ? La presse, les lecteurs et téléspectateurs ? Nous tous en fait, pris dans cette surenchère médiatique permanente, cette orgie de sentiments sur personne interposée. On pourrait croire qu'il n'y a plus de limites au voyeurisme malsain.
Cela commence avec les émissions de télé-réalité "soft", du genre "c'est vraiment moche chez vous" ou "vos enfants sont bien plus mal élevés que les miens", jusqu'aux émissions où les invités témoignent devant tout le monde de leur problèmes conjugaux. On a fini par s'habituer à l'obscénité des ces strip-teases médiatisés. On s'habitue à tout...