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18/03/2009
Malgré les discours et les déclarations, la France reste une terre d'asile. En 2008, le nombre de statuts de réfugié accordés a sensiblement augmenté. Il n’a jamais été aussi important depuis 16 ans, à l’exception de l’année 2005 où les chiffres étaient en forte hausse en raison du « déstockage » d’anciens dossiers en souffrance à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) et à la Commission des recours des réfugiés (anciennement la CRR, maintenant la Cour nationale du droit d’asile − CNDA).
Le demandeur d'asile doit démontrer qu'il a été persécuté ou qu'il craint de l'être.
Il s'adresse à la préfecture où l'on délivre une autorisation provisoire de séjour (APS) et le formulaire de demande d'asile qu'il devra adresser à l'OFPRA (L'Office français de protection des réfugiés et apatrides).
Certains réfugiés viennent de pays en conflit. D'autres viennent de pays tradtionnellement fabricants de réfugiés, comme la Russie, la Turquie ou le Sri Lanka, la tradition n'a pas toujours du bon.
France terre asile estime que l’un des motifs de l’augmentation du nombre de statuts reconnus est l’augmentation du nombre de places en CADA (Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile).
Pour exemple, sur deux années de référence, 1997 et 2007, le nombre de premières demandes d’asile est passé de 21 416 à 23 804. Le nombre de places en CADA a progressé de 3 588 à 19 410 pour la même période. Enfin le taux de reconnaissance évolue de 17% à 29,90%. Pour France terre d'asile "Même si ces comparaisons sont sujettes à interprétation, il y a incontestablement là un «effet CADA»".
L’accompagnement proposé dans les CADA s’avère essentiel dans le parcours du demandeur d’asile et pertinent au regard de sa demande de protection. Il s’agit d’abord d’accorder un «sas sécuritaire» où les personnes peuvent, à la suite à l’exil, se «retrouver», se sentir en sécurité, et faire le point sur les événements bouleversants qui les ont poussées à fuir.
Cet élément est indispensable étant donné la précision des faits dans leurs descriptions qu’exige l’Ofpra.
La conclusion de France terre d'asile est qu"Il faut continuer à augmenter les places en CADA".