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repos au soleil
(doc. Yalta Production)
12/05/2015
Les études se suivent et se ressemblent en matière de consommation de drogue. Après une légère accalmie, la consommation de cannabis est repartie à la hausse chez les adolescents de 17 ans entre 2011 et 2014. On peut même parler de hausse importante pour les jeunes filles.
Entre 2011 et 2014, la proportion de garçons ayant expérimenté le cannabis passe ainsi de 44 à 49,8% , et pour les filles de 38,9 à 45,8%.
Cette étude confirme celle (encore plus alarmiste) réalisée entre 2003 et 2004 sur un échantillon de 900 jeunes étudiants (donc un peu plus âgés) qui établissait respectivement à 55,2 et 45,7% la proportion de jeunes ayant testé le cannabis.
En 2014, 38,2% des jeunes de 17 ans ont fumé du cannabis au moins une fois dans l’année et 9,2% sont des consommateurs réguliers (plus de 10 fois dans le mois).
Parmi ceux ayant consommé du cannabis dans l’année, 25,7% des garçons et 17,3% des filles présentent un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance. Au total, cela représente 8% des adolescents de 17 ans en 2014 (contre 5,3% en 2011), des chiffres plutôt préoccupants.
Si les premières expériences diminuent, les usages réguliers de tabac et d’alcool progressent légèrement.
C’est ce que révèle l’enquête publiée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) en avril 2015.
Sur la même période, l’expérimentation du tabac se stabilise (68,4%) et celle de l’alcool baisse (91% en 2011, 89,3% en 2014).
Cependant, l’usage quotidien du tabac progresse légèrement, passant de 31,5% à 32,4%. La consommation régulière d’alcool (au moins dix consommations au cours du mois) passe de 10,5% à 12,3%, mais toutefois les ivresses diminuent.
En 2014, 58,9% des jeunes de 17 ans déclarent avoir déjà été ivres, 25,3% (contre 27,8% en 2011) ont connu au moins trois ivresses alcooliques dans l’année. Il en est de même des alcoolisations ponctuelles importantes (au moins 5 verres en une occasion), qui régressent sensiblement entre 2011 et 2014.
Parallèlement à ces évolutions inquiétantes, la part des adolescents de 17 ans n’ayant jamais expérimenté aucun de ces trois produits poursuit sa progression : 8% en 2014, contre 6,6% en 2011 et 5,1% en 2008.