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03/06/2009
Transports en commun, co-voiturage, Vélib', bientôt voitures en libre-service, voilà des solutions d'avenir ! N'achetez plus de bagnoles, polluantes et égoïstes, et entrez dans la modernité écolo... ou pas. Et si ce politiquement-écologiquement-correct n'était qu'un montage intellectuel irréaliste ? Pour le Vélib', en tout cas, l’iFRAP (Institut Français pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques) exécute le mythe en quelques lignes et quelques chiffres qui font rire ceux qui ne sont pas des contribuables parisiens.
L’iFRAP rappelle des chiffres déjà peu ou prou connus.
20 000 vélos, à 1000 euros pièce, sont disponibles en libre-service à Paris. En 18 mois (juillet 2007 à février 2009), 7 800 ont été volés et 11 600 vandalisés (soit à peu près tous).
Si les 400 salariés de JCDecaux cessaient d’intervenir pendant 10 jours, il n’y aurait plus aucun vélo en état de marche à Paris.
L'iFRAP s'amuse "Avant les vélos communautaires, on a connu en France, ou dans les pays de l’Est ou en Chine, les jardins communautaires, les appartements communautaires, les cuisines communautaires, les salles de bains communautaires ou les machines à laver communautaires au sous-sol des immeubles. Même quand l’objectif était d’améliorer la convivialité, leurs réussites sont rares et ne concernent que de petites communautés bien soudées. Dans les copropriétés immobilières où les intérêts communs sont a priori forts, la gestion des parties communes s’avère complexe, dans les quartiers difficiles, et aussi dans les autres."
Bien caché dans la vitrine électorale, le coût astronomique des Vélib' fait moins parler de lui que ses avantages écologistes. Alors tous les maires de France et d'ailleurs viennent visiter la capitale et rêvent d'installer le même dispositif chez eux.
Le Vélib' va même conquérir la proche banlieue. Il devrait être accompagné de voitures en libre service suivant un principe voisin. Que du bonheur pour les réparateurs.