consommation, vie quotidienne |
09/01/2009
Avec le cri de colère de notre lecteur (lire ci-dessous), on peut effectivement se demander pourquoi, au nom de notre sécurité, nos responsables décident de tout nous interdire ou presque : tabac, alcool (à boire ou à brûler), vitesse... Chaque interdiction se justifie pleinement, mais l'ensemble commence à devenir pesant.
La question est : où est la limite ? Pas grand-chose étant réellement sans risques.
Cela posé, en lisant notre précédent article, 3 points ont échappé à notre lecteur.
Toutefois, il faut quand même remarquer que cet équipement, sauf à normaliser très sérieusement son usage, reste probablement le plus dangereux de tous et s'il fallait n'en interdire qu'un, ce serait peut-être celui-ci.
Enfin, nous devons corriger une erreur assez commune. Contrairement à l'argument de Pierre-Stanislas, la combustion de l'éthanol produit bien du gaz carbonique (CO2), le raffinage n'ayant rien à voir, au contraire. Et lorsque l'air est devenu très pauvre en oxygène (pièce mal ventilée ou appareil de chauffage défectueux), elle produit à la place du monoxyde de carbone, inodore et mortel. Dans le cas d'une cheminée à l'éthanol, le risque reste toutefois assez faible, autant que son pouvoir de chauffage.
Donc dans l'absolu, pas de différence de production de gaz carbonique, que le combustible soit ou non fossile. Si les carburants d'origine agricole sont parfois considérés comme "verts", c'est simplement parce que le carbone rejeté lors de la combustion avait été retiré de l'atmosphère lors de la croissance de la plante, contrairement au pétrole qui emprisonne du carbone depuis des milliards d'années sous terre. C'est dit.