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22/10/2009
La HAS (Haute Autorité de Santé) recommande d'accentuer le dépistage de l'infection au VIH, notamment en mettant en place un dépistage de la totalité de la population de 15 à 70 ans.
La HAS estime en effet qu'aujourd’hui près de 40 000 personnes sont infectées par le VIH et ignorent leur séropositivité, ce qui est considérable.
Le risque de cette situation est double :
Les études montrent un retard inquiétant au dépistage dans certains groupes de population ne se considérant pas comme « à risque ».
La HAS suggère de proposer le test de dépistage de l’infection par le VIH à l’ensemble de la population âgée de 15 à 70 ans, hors notion d’exposition à un risque de contamination ou caractéristique particulière. Cette proposition pourrait être faite par les médecins généralistes.
Par ailleurs, la HAS rappelle qu’un test de dépistage peut également être proposé à la population générale :
La HAS insiste également sur l’importance qu’un test de dépistage soit proposé aux conjoints et futurs pères avant la naissance.
La HAS souligne que certains groupes de population sont particulièrement touchés par l'infection et propose une politique de dépistage ciblé et régulier de l’infection par le VIH :
Malheureusement, pour ce second volet de ses recommandations, la HAS n'indique pas comment effectuer de manière organisée et relativement systématique ces dépistages sur les groupes à risques, sans constituer ce qui pourrait s'apparenter à un fichier.
La HAS tient toutefois à rappeller que les évolutions recommandées s’inscrivent dans la continuité du dispositif de dépistage de l’infection par le VIH déjà bâti et respectent notamment les principes fondamentaux:
Pas simple.
La HAS constate enfin que la Guyane se trouve dans une situation d’épidémie généralisée. C'est pourquoi elle estime primordial de mettre en œuvre des stratégies de dépistage spécifiques et volontaristes reposant sur une proposition régulière de dépistage à l’ensemble de sa population.
L’apparition de nouvelles solutions médicales a renforcé l’intérêt d’un diagnostic précoce au niveau individuel comme au niveau collectif.
Un diagnostic rapide peut permettre l’instauration précoce d’un traitement antirétroviral réduisant par conséquent les effets de la maladie comme sa mortalité.
Il peut également favoriser la mise en œuvre d’une prise en charge précoce adaptée chez la femme enceinte séropositive, réduisant ainsi les risques de transmission à l’enfant ou une prévention des infections opportunistes.
Enfin, il peut être utilisé comme un outil de prévention et favoriser le changement des attitudes et comportements.
D’autre part, le dépistage pourrait réduire les taux de transmission :