loisirs, sports, vacances |
30/06/2008
Partez en vacances à l'étranger et ramenez comme souvenir un chameau en cuir ou un bonnet péruvien plutôt qu'une turista, pour cela, voici les conseils de l'InVS (Institut de Veille Sanitaire).
A noter qu'il y a toutefois une grosse différence entre les voyages en famille dans une zone touristique très fréquentée, où les règles d'hygiène et de sécurité sont vérifiées par les opérateurs et les raids de baroudeurs dans des provinces rurales peu équipées. Dans tous les cas, les recommandations du voyagiste et la lecture d'un bon guide de voyage constituent les premières démarches efficaces et surtout agréables.
Vous cherchiez une (mauvaise) excuse pour ne pas partir ? Voici quelques chiffres :
Moralité, le remède le plus utile à emporter à l'étranger reste encore le papier toilette.
Plusieurs semaines avant le départ, il faut bien sûr vérifier que toute la famille est à jour de ses vaccins obligatoires. Ensuite, il faut prendre en compte les risques locaux, particulièrement en cas de séjour long dans des régions rurales ou d'habitat précaire :
Voir notre fiche pour les adresses de centres de vaccination.
Le nombre de cas de paludisme d’importation en France métropolitaine a été estimé à environ 4 400 cas en 2007. Ce nombre diminue régulièrement.
Les pays concernés sont essentiellement situés en Afrique subsaharienne.
Le nombre annuel de décès rapporté entre 2000 et 2004 est en moyenne d’une vingtaine, dont près de trois quarts des cas surviennent chez des sujets d’origine africaine résidant en France. Cette population semble moins bien informée du risque de paludisme grave et des mesures prophylactiques nécessaires, ou dissuadée par leur coût.
Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale. Il convient donc d’insister sur la nécessité de l’observance simultanée d’une
protection contre les piqûres de moustiques associée à la prise de médicaments (chloroquine, proguanil).
Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée a priori comme pouvant être le paludisme et nécessite une consultation en urgence. Environ 3 % des paludismes sont observés au-delà des 2 mois suivant le retour.
Le traitement de prévention doit être poursuivi lors de la sortie de la zone d’endémie pour une durée variable selon la molécule prescrite.
Les insectes et spécialement les moustiques, sont les principaux transmetteurs de maladies. Il faut donc s'en protéger sérieusement.
Pour les voyages vers des destinations tropicales, il est recommandé d’utiliser des répulsifs pour les activités de jour, de porter des vêtements légers mais couvrants (manches longues, pantalons et chaussures fermées) pour le soir et de dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide.
Dans les grands complexes hôteliers, les responsables pulvérisent des insecticides autour des installations.
Dans les habitations, on pourra utiliser des insecticides adaptés à une utilisation à l’intérieur des locaux (bombes, diffuseurs).
La diarrhée affecte fréquemment les voyageurs, son taux d’attaque pouvant dépasser 50 %. Il s’agit généralement d’un épisode aigu bénin, qui s'arrête spontanément en 1 à 3 jours, mais qui peut être particulièrement inconfortable en voyage.
Plus souvent liée à la consommation d’aliments solides que de boissons, la diarrhée du voyageur ou turista est due en majorité à des infections ou toxiinfections bactériennes (E. coli entérotoxinogène venant en tête des germes causals).
Éviter l’ingestion d’aliments potentiellement à risque (c’est-à-dire tout ce qui est cru ou cuit mais consommé froid) et de boissons à risque (eau locale en bouteille non capsulée et glaçons). L’hygiène des mains reste primordiale.
Les formes légères de l’adulte peuvent être atténuées par la prise d’un médicament anti-diarrhéique anti-sécrétoire.
Les excursions et randonnées en altitude (supérieure à 3 000 mètres) ainsi que la pratique de la plongée sous-marine doivent faire l’objet d’un avis médical spécialisé avant le départ.
Les troubles observés à haute altitude sont liés à l’hypoxie, consécutive à la baisse de pression partielle en oxygène. Ils surviennent d’autant plus fréquemment que l’ascension est plus rapide, d’où la règle à respecter: « ne pas monter trop vite, trop haut ».
Il faut quelques jours à l’organisme pour s’adapter à ces conditions environnementales particulières; un défaut d’acclimatement se traduira par le mal aigu des montagnes, dont les manifestations sont des céphalées, une insomnie, une anorexie, des nausées, des oedèmes. Cet état peut évoluer vers deux complications graves, mettant en jeu le pronostic vital: l’oedème pulmonaire et l’oedème cérébral de haute altitude.
Les risques liés aux baignades en mer sont de plusieurs sortes:
La situation est aggravée dans les pays en développement, en l’absence de surveillance des plages et de moyens de secours.
Il convient donc de se renseigner localement, de respecter strictement les consignes de sécurité lorsqu’elles existent et d’éviter les plages désertes.
Les transfusions sanguines représentent un risque majeur (hépatites B et C, VIH) dans la plupart des pays aux structures sanitaires insuffisantes, ainsi que les soins médicaux avec injection (IV, IM, SC), incision, endoscopie.
Refuser toute procédure sans matériel neuf à usage unique (aiguilles, seringues) ou sans stérilisation appropriée, ainsi que les tatouages, piercing (dont le perçage des oreilles) et acupuncture. Se munir si besoin avant le départ de matériel à usage unique.
Dans tous les cas, des précautions de bon sens doivent être prises :
Pour une information très détaillée, téléchargez le bulletin de l'InVS Recommandations sanitaires pour les voyageurs 2008.