consommation, vie quotidienne |
13/01/2009
Le froid est là. Avec lui le nombre d'intoxications au monoxyde de carbone grimpe en flèche.
En effet, les températures basses incitent à utiliser des chauffages d’appoint dans la maison. Lorsque l'appareil est défectueux ou que l'oxygène devient rare dans la pièce, l'appareil fabrique en silence du monoxyde de carbone, gaz, invisible et inodore mais mortel.
Le phénomène est identique, parfois, avec les groupes électrogènes que les utilisateurs gardent à l'intérieur (pour éviter les vols) ou dont l'échappement bricolé fuit.
Les autorités sanitaires et les services d'urgence constatent un inquiétant pic d'intoxications pendant les mois froids. Celles-ci commencent généralement en région Nord Pas-de-Calais puis s’étendent à l’ensemble des autres régions métropolitaines à partir du mois d’octobre.
Il existe 2 dispositifs permettant de surveiller l'apparition des intoxications :
Ces deux systèmes ne donne pas une image parfaite de la situation mais apportent déjà de précieuses indications sur la survenue des cas d'intoxication au monoxyde de carbone. Ils ouvrent la voie à des mesures de sensibilisation des usagers ou d'amélioration des normes de sécurité.