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ouvrier du bâtiment
(doc. Yalta Production)
03/11/2010
Les esprits chagrins diront que le premier choc pétrolier datant de 1973, on pouvait ne pas attendre plus de 30 ans pour penser à isoler correctement les bâtiments, spécialement les bâtiments publics (écoles, gymnases, hôpitaux...), qui sont souvent de vraies passoires thermiques. Mais le Grenelle de l'environnement est passé par là et notre gouvernement à décidé "d’accomplir, en seulement deux ans, un « saut énergétique » plus important que celui réalisé ces trente dernières années.".
Aussi, le Grenelle de l’environnement fixe comme objectif la généralisation, dans la construction neuve, des « bâtiments basse consommation » à l’horizon 2012. L'objectif est diviser par 3 les consommations énergétiques des bâtiments neufs d’ici 2012, rien de moins.
Un nouveau décret paru au Journal officiel fixe la réglementation thermique, qui s’appliquera aux permis de construire déposés à partir du 28 octobre 2011 pour les bâtiments neufs des secteurs tertiaire et public, et les bâtiments construits dans les zones relevant de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, et à partir du 1er janvier 2013 pour tous les autres types de bâtiments neufs.
Jusqu'alors, les matériaux employés devaient répondre à des cahiers des charges strictes en matière d'aspect extérieur, mais surtout de tenue au feu.
La nouvelle réglementation thermique offre une plus grande liberté dans la conception des bâtiments. Entendez, des matériaux écolos (bois, paille...), espérons qu'ils offriront réellement les mêmes garanties.
Le « saut énergétique » réalisé dans la construction neuve devrait permettre de réduire de 35 millions de tonnes les émissions de CO2 à l’horizon 2020.
Mais si vous n'avez pas la fibre écolo, sachez que le gain de pouvoir d’achat grâce aux économies d’énergie réalisées sur 20 ans est estimé par le Ministère entre 5 000 euros en immeuble collectif et 15 000 euros en maison individuelle.