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Le calendrier de la grossesse démarre après le début des dernières règles.
Dès que la grossesse est connue, la future mère reçoit du médecin un livret de suivi. Elle doit effectuer une déclaration auprès de sa caisse d'assurance maladie et de sa caisse d'assurance familiale. Elle doit également prévenir son employeur le plus tôt possible pour bénéficier de la protection découlant du droit du travail (voir le paragraphe "Grossesse et travail", ci-dessous).
La femme enceinte doit être suivie chaque mois par un médecin ou une sage-femme.
Commencez par consulter le dossier Service-public.fr - Maternité.
Les femmes ont eu leur premier enfant en moyenne à 28,5 ans en 2015 soit 4,5 ans plus tard qu’en 1974. Un phénomène qui continue d'année en année.
En 1974, les femmes devenaient mère à 24,0 ans en moyenne, soit 4,5 ans plus tôt.
L’âge moyen au premier accouchement a atteint 27,3 ans en 1998. En un quart de siècle (entre 1974 et 1998), les femmes ont donc reporté leur première maternité de 3,3 ans, soit une hausse de deux mois en moyenne chaque année.
Le décalage du calendrier des premières naissances se poursuit depuis, mais à un rythme un peu moins soutenu. Entre 1998 et 2015, l’arrivée du premier bébé a été repoussée de 1,2 an, soit, en moyenne, une hausse de moins d’un mois chaque année.
Age de la mère à la naissance de ses enfants(doc. Yalta Production)
Les mères qui accouchent de leur deuxième enfant en 2015 sont âgées de 31,0 ans en moyenne. Comme pour le premier enfant, l’arrivée du deuxième a été retardée dès le milieu des années 1970, d’abord plus modérément, puis au même rythme. En 1998, les femmes donnent naissance à leur second enfant à 29,9 ans en moyenne, soit trois ans plus tard qu’en 1974. Après 1998, le report de la seconde maternité se poursuit, mais plus lentement.
En 2015, les femmes mettent au monde leur troisième bébé en moyenne à 32,6 ans. Alors que les femmes reportaient la naissance de leur premier et deuxième enfant dès le milieu des années 1970, l’âge moyen au troisième enfant a commencé à augmenter plus tardivement, à partir du début des années 1980.
La femme enceinte bénéficie d'une protection du droit du travail :
Pour bénéficier de cette protection, il faut informer son employeur le plus tôt possible en fournissant un certificat médical précisant la date prévue de l'accouchement. Il convient de garder une trace de cette information, par exemple en envoyant ce courrier avec accusé de réception.
Bien vérifier toutes les conditions sur le dossier très complet de Service-public.fr - Maternité.
En cas de problème, ou si l'on souhaite de l'aide on peut s'adresser (près de chez soi) à Infofemmes - CNIDFF.
La salariée enceinte bénéficie de 16 semaines de congé minimum :
Elle peut décider de réduire ce congé, mais elle doit obligatoirement cesser de travailler pendant au minimum 8 semaines, dont 6 semaines après l'accouchement.
A partir du troisième enfant, elle bénéficie d'un droit à un congé de 26 semaines (8 avant et 18 après).
Tout cela est bien expliqué sur Service-public.fr - Maternité.
Depuis le 1er janvier 2002, à la naissance d’un enfant, les pères qui travaillent ou qui ont perçu une allocation chômage au cours des douze derniers mois peuvent bénéficier en plus des 3 jours accordés et payés par l’employeur dans le cadre du Code du travail, d’un congé de paternité indemnisé d’une durée maximale de 11 jours.
Les pères qui souhaitent bénéficier d’un congé de paternité doivent le commencer dans un délai de 4 mois maximum après la naissance de leur enfant.
Lors de ce congé, le contrat de travail des salariés du secteur privé est suspendu et le salarié n’est plus rémunéré par son employeur mais perçoit une indemnité.
Régime général
Dans le cadre du régime général, le montant de l’indemnité est calculé à partir des salaires des trois mois qui précèdent dans la limite du plafond de la Sécurité sociale (soit 3 170 euros au 1er janvier 2015), diminué des cotisations sociales (21 %). Le montant maximum au 1er janvier 2015 de l’indemnité journalière versée pendant le congé de paternité et d’accueil de l’enfant est de 82,32 euros par jour. Certaines conventions collectives ou accords de branche peuvent prévoir le maintien intégral du salaire.
Fonction publique
Pour les fonctionnaires, le salaire est maintenu intégralement.
Régime agricole
Pour le régime agricole, le père percevra des indemnités journalières (s’il est salarié) ou une allocation de remplacement (s’il est exploitant).
Indépendants
Pour les travailleurs indépendants, une indemnité journalière d’un montant forfaitaire de 52,10 euros par jour est versée au chef d’entreprise ou au conjoint collaborateur.
Vers la fin de la grossesse, la maternité ou le gynécologue remettent généralement aux futures mamans le "Livre bleu". C'est un guide facile à lire et riche en conseils et en explications, une véritable mine d'informations sur la grossesse, l'accouchement et les premiers mois de bébé.
Pour demandez le livre ou simplement lire les informations Le livre bleu.
Désormais un bon nombre d'accouchements sont "déclenchés" plutôt que d'attendre la sortie naturelle du bébé. Les raisons sont soit médicales, soit de convenance (disponibilité de l'équipe médicale, demande de la mère).
Raisons médicales
Même si la grossesse est normale, 2 situations peuvent conduire à envisager un déclenchement:
Déclenchement pour convenance
En cas de grossesse normale, lorsqu’il n’y a pas de raison médicale pour provoquer l’accouchement, un « déclenchement de convenance » encore appelé « accouchement programmé » peut être envisagé.
Ce type de déclenchement ne peut être pratiqué qu’en fin de grossesse (à partir de 39 semaines, soit environ 8 mois et demi) et si le col est favorable (ramolli et un peu ouvert). Là aussi, les raisons sont de 2 types :
Conditions nécessaires à un déclenchement
Les conditions sont différentes suivant qu'il s'agit d'un déclenchement pour raisons médicales ou pour convenance :
La grossesse dure normalement 39 semaines. Une naissance est dite prématurée lorsque la grossesse est de moins de 37 semaines.
En dessous de 32 semaines, on parle de grande prématurité.
On constate en France plus de 7% de grossesses prématurées, chiffre en augmentation lente mais régulière. Parmi les causes de cette augmentation il y a bien sûr les rythmes de vie, le stress, les transports. Mais il y a aussi probablement le fait que les femmes ont tendance à retarder leur maternité jusqu'à un âge moins favorable à la grossesse.
Comme conséquences, plus la prématurité est importante et plus le nouveau-né est petit et fragile. Ses organes ne sont pas arrivés à maturité et une assistance dans les semaines ou les mois qui suivent la naissance sera probablement nécessaire.
Une écoute et des conseils sur le site de SOS Préma.com
En France, la loi de 1994 relative au respect du corps humain interdit le recours à une mère porteuse. En outre, elle sanctionne d'une peine de six mois d'emprisonnement et de 7 500 € d'amende «le fait de s'entremettre entre une personne ou un couple désireux d'accueillir un enfant et une femme acceptant de porter en elle cet enfant en vue de le leur remettre».
Pour contourner cette interdiction, certains couples se rendent dans les pays étrangers où la gestation pour autrui est autorisée. Elle est en effet admise en Belgique, au Danemark et au Royaume Unis, ainsi que dans certaines provinces du Canada et certains états des Etats-Unis.
Cependant, à leur retour, ils rencontrent parfois des difficultés pour obtenir la transcription sur les registres français de l'état civil des actes de naissance rédigés à l'étranger et donc pour faire reconnaître la filiation des enfants nés de la gestation pour autrui.
L'arrivée de bébé, c'est un "heureux événement", mais aussi parfois beaucoup d'angoisse :
Bref, vous attendez un enfant ou vous êtes parents d’un bébé, vous vous posez des questions sur la relations avec votre bébé et sur son comportement : pleurs, troubles du sommeil, relation avec ses frères et soeurs...
Vous êtes inquiets et vous vous sentez débordés, démunis face à de nouvelles situations que vous pensez ne pas maîtriser . Vous ne savez pas à qui parler, ni comment en parler.
Appelez Allo Parents Bébé au 0800 00 3 4 5 6 ou consultez le site Allo Parents Bébé.
Depuis l'après-guerre, tout était presque simple en matière d'accouchement. Les futures mères étaient généralement suivies et accouchées dans une maternité. Plus question d'accoucher à la maison, pour une meilleure sécurité médicale, mère et enfant devaient bénéficier d'équipements et de compétences de haut niveau.
Mais ces dernières années, sophistication technique et, surtout, rentabilité, ont conduit à la concentration des lieux de maternité. Performants, polyvalents, mais aussi éloignés, déshumanisés et coûteux, ces hôpitaux pour bébé voient apparaître leur antithèse : la maison de naissance. Il en existe depuis les années 80 en Allemagne avec plus de 120 établissements.
Des expérimentations sont envisagées en France. Ces maisons devraient être situées à proximité d'un établissement de santé tout en restant indépendantes. Animées par une ou plusieurs sages-femmes, elle seraient réservés aux grossesses sans complication.
On trouvera un espace de réflexion et de propositions sur le site du CIANE - Collectif Interassociatif Autour de la NaissancE.
Branchée et sympathique, la doula c'est une femme qui a pour vocation d’aider une autre femme et son entourage pendant la grossesse, l'accouchement et la période postnatale, grâce à son expérience et à sa formation. Cette aide est généralement payante et non remboursée :