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En 2005, 93,1 % des personnes interrogées de 15 à 75 ans avaient déjà eu des rapports sexuels au cours de leur vie.
Les hommes déclarent démarrer leur vie sexuelle un peu plus tôt que les femmes, comme le montre la proportion de sexuellement actifs chez les 15-19 ans :
64% des Français pensent qu’un couple peut se séparer pour cause de mésentente sexuelle. Pour autant, ils ne considèrent pas dans leur grande majorité que le sexe est le ressort des couples qui durent. C'est avant tout une attention de tous les jours, les sorties, la volonté de rompre la monotonie qui assurent au couple sa solidité. Bref, il ne suffisait pas seulement de se donner beaucoup de mal pour séduire le partenaire convoité, un couple, cela s'entretient.
Il semble que les Français ne considèrent pas leur vie sexuelle comme une priorité au sein du couple. Toutes générations confondues, pour un Français sur deux en moyenne, il est primordial dans un couple de de partager la même vision de la vie (près de 50%) et de vivre un quotidien agréable (40% environ). Les relations sexuelles ne seraient primordiales que pour environ 10 % des personnes sondées.
Autre aspect intéressant du tableau, les jeunes recherchent en priorité de bonne conditions matérielles, tandis que les plus âgés souhaitent partager avec leur conjoint une même vision de la vie, peut-être parce que déjà bien installés, ils ont moins de projets matériels.
L'enquête du site web auFeminin.com nous dit tout en quelques chiffres.
D'abord, sachez que 12% de femmes disent faire l'amour tous les jours.
48% pratiquent l'acte sexuel de 2 à 3 fois par semaine.
22% font l'amour une fois par semaine, contre 12% une fois par mois.
Enfin, 6% ne font jamais l'amour.
Les bonnes pratiques
28% des femmes désirent des préliminaires, tandis que 47% d'entre elles déclarent aussi adorer le petit coup vite fait.
58% s'adonnent de temps en temps à la masturbation, contre 22% qui ne se touchent jamais.
54% raffolent du cunilingus.
54% adorent pratiquer la fellation, alors que 37% le font pour faire plaisir, contre 9% que cela dégoûte.
La bonne position pour faire l'amour
37% des femmes interrogées préfèrent la position du missionnaire, tout simplement.
35% apprécient la levrette pour son côté bestial.
22% aiment la position de l'amazone pour la maîtrise des éléments .
Enfin, 6% ont une préférence pour le 69, question de partage du plaisir.
Le film porno attire plus les hommes que les femmes.
Si 76% des hommes déclarent avoir déjà regardé au moins un film porno en entier, seulement 41% des femmes en ont fait autant.
De même, seulement 3% des hommes n'ont jamais regardé de film porno, tandis que les femmes sont 17%.
Les sites Internet pornographiques sont essentiellement destinés à une audience masculine. Aussi 62% des hommes ont consulté un site pornographique gratuit, mais seulement 26% des femmes.
Peu d'hommes acceptent de payer (20% des hommes environ, et moitié moins de femmes).
Visionner un film porno a-t-il une influence sur le désir sexuel. Il semble que oui pour la moitié des hommes, alors que les femmes ne semblent que peu ou pas du tout sensibles à ce spectacle dans la majorité des cas.
Les célibataires, hommes ou femmes, avouent volontiers laisser au vestiaires les codes sociaux et se laisser séduire plus facilement par des personnes différentes.
A noter, et c'est amusant, que les femmes pour séduire vont mettre des tenues plus sexies alors que les hommes seront plus directs, voire utiliseront un langage nettement plus cru.
Quand aux couples établis, ils considèrent les vacances comme le moment idéal pour se retrouver et pour oublier la routine "métro, boulot, dodo".
Les femmes voudront séduire à nouveau leur compagnon et oserons les tenues sexies, alors que les hommes aimeraient bien faire l'amour dans des endroits insolites.
La proportion de Français ayant déjà été infidèles au cours de leur vie a progressé de manière continue au cours des 40 dernières années, passant de 19% en 1970 à 30% en 2001 pour s’élever désormais à 43%.
Les hommes seraient nettement plus infidèles que les femmes. Aujourd'hui, plus d’un homme sur deux (55%) et près d’une femme sur trois (32%) admettent ainsi avoir déjà fait l’amour avec une autre personne que celle avec laquelle ils étaient en couple, soit des niveaux nettement supérieurs à ceux qu’on pouvait observer chez les hommes (30%) et les femmes (10%) au début des années 70.
Les catégories les plus âgées (66% des hommes de plus de 50 ans) et les plus aisées (53% des hommes CSP+) de la gent masculine se distinguent par une plus grande expérimentation des comportements extra-conjugaux.
7% de la population française pratiquerait l'échangisme, c'est ce qui ressort du sondage du très sérieux IFOP pour le site de rencontre pour adultes consentants netechangisme.com.
31% des hommes contre 13% des femmes aimeraient ou pourraient envisager de faire l'amour avec son ou sa partenaire et un autre couple.
Faire l'amour avec plusieurs couples dans un club ou une soirée échangiste est en revanche un fantasme un peu moins répandu, notamment chez les hommes (22%, contre 11% chez les femmes).
Aux yeux des Français, rencontrer un autre couple légitime par exemple chez l'un des deux couples semble donc plus rassurant que dans des lieux où leur intimité serait moins préservée.
Le triolisme (l'amour à trois) est la forme de sexualité collective qui génère le plus de fantasmes. 64% des hommes interrogés, contre 31% des femmes, indiquent qu'ils aimeraient ou pourraient envisager une relation avec 2 personnes du sexe opposé.
Mais seulement 10% des hommes et seulement 5% des femmes déclarent avoir déjà réalisé ce fantasme.
L'envie de faire l'amour à 3 avec quelqu'un du même sexe que son partenaire est partagée par un homme sur deux et par une femme .
A l'inverse, peu d'hommes (17%) se montrent disposés à faire l'amour avec leur femme et un autre homme - la part de la population féminine pouvant envisager une relation avec son partenaire et un autre homme étant tout aussi faible (17%).
Le recours au préservatif lors du premier rapport sexuel a fortement et régulièrement augmenté entre 1987 et 1995, pour se maintenir depuis à un niveau élevé (86,7 %).
Durant l’année écoulée, 90,8 % des hommes et 83,9 % des femmes de 15 ans et plus déclarent avoir eu une activité sexuelle, très majoritairement avec des personnes de sexe opposé.
Parmi les personnes âgées de 15 à 54 ans, 71,0 % utilisaient un moyen de contraception au moment de l’enquête. La pilule représente la principale méthode rapportée (57,2 %), devant le stérilet (21,9 %) et le préservatif masculin (20,9 %).
Une faible proportion des personnes sexuellement actives a déclaré un antécédent d’infection sexuellement transmissible (IST) au cours des cinq dernières années (2,2 %).
L’herpès est alors l’infection la plus souvent déclarée (18,2 %), mais ce résultat doit être interprété avec prudence dans la mesure où 16,0 % des personnes concernées par une IST ne se rappelaient plus du nom de l’infection qu’elles avaient contractée.
Enfin, un test de dépistage du VIH a été fait au cours des douze derniers mois par 10,6 % des personnes interrogées : il a le plus souvent concerné les jeunes, les femmes et les multipartenaires.