santé, soins |
11/04/2011
Pas de grippe H1N1, ni de vache folle, on a quand même trouvé une recrudescence de gale pour vous faire un peu peur. Il faut bien satisfaire le lecteur phobophile (çà doit se dire, non ?).
Le nombre annuel moyen de cas de gale est estimé autour de 350 pour 100 000 habitants. L'InVS constate que la vente de produits pour le traitement de la gale (les scabicides, des insecticides très spécifiques), a presque doublé en 5 ans.
La gale est une parasitose cutanée résultant de la colonisation de la couche se trouvant sous la peau par un acarien : le sarcoptes scabiei hominis. C'est une maladie très contagieuse qui touche les personnes des deux sexes, de tous les âges et de tous les milieux sociaux.
La transmission est favorisée par les contacts rapprochés et fréquents : jeux d'enfants, environnement familial, contacts sexuels.
La gale provoque de fortes démangeaisons et l'apparition de nombreux points rouges sur la peau infectée (prurit).
Il n’y a pas de guérison spontanée de la maladie. Les traitements individuels comprennent des produits à usage cutané ainsi qu'un traitement
par voie générale, l'ivermectine.
Ces traitements individuels doivent être accompagnés du traitement de l'entourage et de l'environnement (désinfection musclée des locaux et des vêtements).