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13/12/2010
La pub, on sait à quoi cela sert : faire la promotion des produits et des services. Parfois pénible, la pub est utile, indispensable pour activer le commerce, c'est-à-dire l'économie.
Pour l'utilité de l'Europe, on se pose parfois des questions. C'est le cas quand on apprend que nos impôts servent à financer une pub pour le foie gras du Sud-Ouest. Un excellent produit au demeurant, mais comment expliquer que cette argent qui nous fait souvent défaut nous revient dans la figure pour un produit qui n'a rien de typiquement paneuropéen.
Réquisitionner des fonctionnaires européens, enrichir des agences de communication avec notre argent, pour nous convaincre d'acheter nos propres produits, un comble. Si seulement, cette pub était diffusée en dehors de l'Europe, il s'agirait de promouvoir les productions européennes...
Sur le plan économique, l'Europe doit encore nous séduire. Bien sûr, on nous vante les mérites de l'euro fort (grâce au feu mark allemand). Mais cette théorie est contestée par les pays qui ne peuvent plus suivre le rythme, comme la Grèce ou l'Espagne.
En France, l'Europe a forcé les producteurs soit à investir pour se plier à de nouvelles règles d'hygiène et de sécurité contraignantes, soit à mettre la clé sur la porte : après tout, une peu de sécurité supplémentaire ne peut être condamnée.
Pour le reste, l'Europe ne parait pas avoir ouvert de nouveaux marchés, elle n'a pas d'action de promotion internationale spectaculaire et ne parait rien faire en matière de protection de notre industrie et de notre commerce.
On aimeraient que les technocrates de Bruxelles se chargent de développer les économies européennes plutôt que de nous vendre du foie gras.