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Chaque mois, l'INSEE calcule un indice des prix basé sur un "panier moyen".
Chacun peut désormais calculer son propre indice des prix en fonction de ses habitudes de consommation grâce à l'INSEE - simulateur d'indice des prix.
C'est sûr, les prix ne baissent pas. Toutefois, on ne peut pas franchement accuser le passage à l'euro (janvier 2002) d'avoir fait gonfler les étiquettes. C'est plutôt en janvier 99 que les prix commencent à grimper.
Cependant, en 2004, les revenus disponibles pour les ménages ont marqué un fléchissement alors que les prix continuaient de monter doucement.
L'alimentation est la deuxième dépense des ménages après le logement et représente 16,4% de leurs budgets (18,4% pour les ménages modestes).
Or malgré les récentes dispositions sur le pouvoir d'achat, le loi LME (loi de modernisation de l'économie), les déclarations des grandes enseignes, rien ne s'est vraiment amélioré en matière de commerce. L'UFC estime qu'aujourd'hui, 3 consommateurs sur 4 n'ont pas vraiment le choix entre plusieurs enseignes et que, donc, la concurrence ne joue pas.
Surproduction, crises de la vache folle, grippe aviaire, les cours des animaux de boucherie ont fait le yoyo depuis 20 ans. Les agriculteurs, qui supportent les augmentations des matières premières et de l'énergie peinent souvent à conserver un revenu décent. Pourtant, dans le même temps, les distributeurs ont répercuté chaque hausse des prix des matières premières, mais jamais les baisses.
Bien sûr, les crises sanitaires ont imposé un suivi coûteux des viandes (traçabilité). Mais ce surcoût, qui pèse aussi sur le producteur, ne serait à l'origine que d'une petite partie de la hausse (un tiers des hausses pourrait trouver son origine dans diverses explications techniques).
Ci dessus, le prix du boeuf chez le paysan a connu deux fortes baisses en 1996 et fin 2000 lors des 2 crises de la vache folle. En moyenne, le prix du boeuf chez le producteur a baissé de 15% ces 18 dernières années.