consommation, vie quotidienne |
07/04/2009
On est encore loin de voir apposé sur nos paquets de brioches ou nos plats industriels cette mention entourée de noir comme sur les paquets de cigarettes : "manger tue". Pour la seconde fois en 6 mois, un député demande qu'au minimum la présence d'AGT (acides gras « trans ») industriels soient mentionnée sur les préparations. Cette fois, c'est Jacques Grosperrin, en octobre (et sans succès), c'était Georges Colombier.
Les graisses "trans" sont généralement obtenues par traitement des huiles végétales et deviennent des additifs solides plutôt stables. Ils donnent aux préparations des qualités de moelleux et de conservation.
Mais les études démontrent qu'une consommation élevée d’acide gras trans peut être associée à une augmentation du risque cardio-vasculaire.
Et une autre étude européenne, menée dans dix pays sur 500 000 européens indiquerait que le risque de cancer du sein est presque doublé chez les femmes ayant un taux sanguin élevé d’acides gras trans.
Le Canada interdit désormais leur utilisation et le Danemark la limite à 2% du produit.
On aimerait au moins savoir avec quoi on s'empoisonne. Parabènes, bisphénol, graisses "trans".... miam !