habitation, logement |
21/07/2008
Le beau 2 pièces de l'entre-deux-guerres n'est plus considéré que comme un vieux logement exigu et sans confort. En un demi siècle les logements ont bien évolués, ils sont désormais plus grands (91 mē en 2006, contre 82 mē en 1984), plus confortables et leurs occupants en sont plus souvent propriétaires. Mais reste les mal-logés : 350 000 logements manquent encore du confort de base.
Analyse de la situation d'après les chiffres de l'Insee.
La taille moyenne des logements augmente régulièrement : 91 mē en 2006, contre 82 mē en 1984.
Mais c’est surtout la taille des maisons individuelles qui s’accroît : une maison achevée après 2002 possède en moyenne 10 mē de plus qu’une maison achevée avant 1975. En revanche, la surface des appartements stagne depuis 25 ans.
A noter que les locataires vivent dans des logements plus petits que les propriétaires.
Enfin, une personne seule dispose en moyenne de 30 mē de plus qu’un cohabitant (couple, par exemple).
Le nombre de propriétaires augmentent peu à peu. Il étaient 50,7 % en 1984, ils sont 57,2% en 2006.
A noter que les ménages qui ont achevé de rembourser leurs emprunts ou qui ont acheté sans emprunter sont de plus en plus nombreux.
3 locataires sur 4 vivent en logement collectif, tandis que 4 propriétaires sur 5 occupent des maisons individuelles.
Les logements qui ne sont pas aux normes de confort moderne ont tendance à disparaître. En 2006, 1,3 % des logements ne disposent pas de l’un au moins des trois éléments essentiels que sont l’eau courante, une installation sanitaire (baignoire ou douche) ou des WC intérieurs. Ils étaient 2,5 % en 2002 et 15 % en 1984.
Cela représente toutefois 353 000 logements sans confort sanitaire en 2006. Près de 9 fois sur 10, il s’agit d’habitations construites avant 1948.
On discerne 2 catégories de ménages occupant ces logements sans confort :