automobile, 2 roues |
07/01/2011
Un stage de formation de 7 heures est désormais obligatoire pour les titulaires du permis B qui se mettent au 2 roues.
A défaut, l'amende est de 135 euros.
Cette disposition doit permettre de limiter l'hécatombe sur ce type de transport sur lequel se sont rabattus bon nombre d'automobilistes excédés par les bouchons.
Depuis le 1er janvier 2011, une formation de 7h est obligatoire pour tous les titulaires du permis B qui souhaitent commencer à conduire un deux-roues motorisé (ou un scooter à trois roues) de 50 à 125 cm3.
Cette formation est dispensée par une école de conduite ou une association agréée. À l’issue de cet enseignement, une attestation est remise au stagiaire.
Cette formation remplace la formation de 3 heures qui n'était obligatoire que pour les titulaires d’un permis B obtenu après le 1er janvier 2007.
Attention, il faut avoir obtenu le permis B depuis au moins 23 mois avant de pouvoir s'inscrire à la formation.
Cette formation est obligatoire pour tous les titulaires du permis B, quelle que soit la date d’obtention, s’ils n’ont pas conduit un 2 (ou 3) roues à moteur au cours des 5 dernières années.
Les usagers ayant assuré un 2 (ou 3) roues cours des 5 dernières années sont exemptés de cette formation.
En cas de contrôle par les forces de l’ordre, les conducteurs devront présenter, soit l'attestation de formation, soit, un relevé d’information fourni par leur compagnie d’assurance. Le non respect de cette réglementation entraîne une amende de 4ème classe (135 €).
Un grand nombre d'automobilistes pour lesquels l'option transport en commun restait illusoire ont abandonné leur automobile pour un 125 cm3.
Les explications qui conduisent à l'abandon de l'automobile, pourtant plus sécurisante, sont connues :
On pourrait aussi ajouter la réprobation moderne qui vise le conducteur seul dans son véhicule de 4 ou 5 places à l'heure de la prise de conscience écologique. Sur un 2 roues, on a au moins l'âme en paix.
Or, si la sécurité des occupants d'une voiture s'est extraordinairement améliorée (ce qui peut suffire à justifier les baisses de mortalité appréciables), la sécurité sur un 2 roues est restée la même au fil des ans, c'est-à-dire, très faible.
Résultat, la mortalité concernant cette catégorie d’usagers est passée de 9 à 28 % des personnes tuées sur la route.