handicap |
(doc. )
05/05/2010
L'UNAPEI (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis) fête ses 50 ans dans une période pleine de contradictions. D'une part, la vie quotidienne est de plus en plus compliquée (transports, législation, alimentation...), d'autre part, la Société n'a jamais fait autant d'efforts pour intégrer le handicap.
C'est à l'Hôtel de ville de Paris que l'UNAPEI a organisé sa conférence de presse.
L'Unapei a ensuite lancé sa campagne se sensibilisation "Ensemble c'est tous" sur le parvis où se sont rassemblées plus de 200 personnes.
La France compte environ 3,5 millions de personnes handicapées, dont 700 000 se trouvent en situation de handicap mental.
Chaque année, 6 à 8500 enfants naissent avec un handicap mental. Les origines du handicap sont diverses :
Pour faire simple, le handicap mental, qui est la conséquence d'une déficience intellectuelle, ne doit pas être confondu avec la maladie mentale (démence, psychose...).
L'Unapei a demandé à l'institut IPSOS d'étudier la perception par la société du handicap mental.
78% des français déclarent avoir déjà parlé avec une personne handicapée mentale et seulement 15% déclarent éprouver de la gène.
Détail encourageant, 82% des français pensent qu'il est important de les intégrer pleinement.
Les handicapés mentaux souhaitent une meilleure intégration dans la société. C'est à la fois le message des proches des personnes ayant un handicap mental, mais aussi des handicapés eux-mêmes, qui, contrairement à une idée reçue, sont parfaitement conscient de leur situation, et regrettent les difficultés auxquelles ils doivent faire face.
Cédric Dametz, président de l'association d'handicapés mentaux "Nous aussi" a demandé "... que la société d'aujourd'hui redouble d'efforts. Elle a fait beaucoup d'efforts, mais pas suffisamment."
Parmi les demandes des handicapés et de leur famille, outre une meilleure reconnaissance générale de la société, la prise en compte du handicap dans la vie de tous les jours grâce à la présence de personnels d'accueil disponibles (ils ont tendance à disparaître dans les transports, notamment), la simplification des signalisations, l'ajout de pictogrammes, l'accueil scolaire des jeunes, l'augmentation du nombre d'auxiliaires de vie...