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En une vingtaine d'année, la consommation quotidienne de vin de table à diminué de moitié et celle de bière d'un tiers.
Toutefois, la France fait toujours partie des pays de l’Union européenne les plus consommateurs d’alcool.
A noter que si les quantités d’alcool consommées sur le territoire français ont baissé, ce fléchissement prolonge une tendance plus ancienne et provient essentiellement de la diminution de la consommation de vin.
Si les indicateurs de mortalité (45 000 décès annuels) soulignent l’importance de l’alcool comme problème de santé publique en France, la morbidité et les conséquences sociales de la consommation excessive d’alcool (accidents de la route, violence, délinquance, dépression, suicide) sont aussi considérables, même si elles sont plus difficilement évaluables.
Qu'est-ce qu'une consommation excessive et quels sont les risques ? Les réponses sur le site drogues-dependance.fr.
Il faut distinguer 2 risques qui sont dans la pratique liés :
L’enquête Baromètre santé permet de repérer les individus présentant un risque d’usage problématique de l’alcool grâce au test Deta2 (diminuer, entourage, trop, alcool). Selon ce test, 9,4 % de la population (13,8 % des hommes et 5,0 % des femmes de 12 à 75 ans) présenteraient une consommation à risque.
Quand à la toxicité de l'alcool, certaines études tendraient à prouver qu'une consommation modérée d'alcool (moins de 3 verres par jour), pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé, au-delà, les effets sont toujours négatifs.
Plus d'informations sur le site des Etats généraux de l’alcool.
On devient dépendant lorsque l'on ne peut plus se passer de consommer de l'alcool. Les symptômes sont ainsi décrits :
Plus d'informations et des moyens d'agir sur le site de la MILDT Ecoute alcool.
En France, la vente d'alcool aux mineurs est interdite, mais rarement appliquée.
95% des jeunes entre 18 et 25 ans consomment régulièrement de l'alcool et les cas d'ivresse manifeste ont augmenté de 30 %.